Der Machtkampf in Madagaskar - Presse vom 16. - 22. Februar 2009

greenpeace/dpa 22.02.2009
Gespräche nach wochenlangem blutigen Machtkampf auf Madagaskar - (...) Rajoelina versprach, die Proteste seiner Anhänger gegen die Regierung Ravalomananas vorerst auszusetzen. Außerdem würden die von ihm kontrollierten Radio- und Fernsehstationen auf eine Berichterstattung verzichten, die zu weiteren Konfrontationen führen könnte. Rajoelina fordert die Ablösung Ravalomananas. Er wirft ihm einen autoritären Regierungsstil und Missmanagement vor. >>>>>

Clicanoo 22.02.2009
Ravalomanana et "TGV" se sont enfin rencontrés - Le maire destitué d’Antananarivo, Andry "TGV" Rajoelina, et le président Marc Ravalomanana se sont discrètement rencontrés hier après-midi, pour la première fois depuis le début du conflit. 45 minutes, cinq engagements et peut-être le début de vraies négociations. - >>>>>

Le Monde 21.02.2009, 18:34 Uhr
Un début d'accord pour mettre fin au conflit politique à Madagascar - Ils se sont rencontrés dans un immeuble appartenant à l'église, médiateur dans le conflit. Le président malgache Marc Ravalomanana et le chef de l'opposition et maire de la capitale, Andry Rajoelina, ont discuté samedi pendant une heure pour tenter de trouver une solution dans leur lutte pour le pouvoir. Andry Rajoelina demande depuis un mois la démission du président, qu'il accuse de corruption et de dérives autocratiques. Au moins 125 personnes sont mortes dans les violences liées à ce conflit. >>>>>

Tribune 21.02.2009
Fanambarana nataon’ny FFKM ny sabotsy 21 febroary 2009 tao Antanimena - Misaotra an’Andriamanitra izahay ato amin’ny FFKM tamin’ny zava-nisehio teto Antanimena androany 21 febroary 2009 dia ny fihaonana sy ny fampihaonana ny Filoha Marc Ravalomanana sy Andriamatoa Andry Rajoelina. Misaotra ihany koa azy mirahalahy mianaka manana fandavan-tena sy fahasahiana namaly ny antso nataon’ny FFKM. 
Teo amin’ny fifampidinihina dia ireto no zavatra nifanarahan’ny roa tonta :
  atsahatra ny fifampihantsiana na ny fifanaratsiana na fifandranintana amin’ny haino aman-jery
  atsahatra ny fampielezana vavao tsy marina
  atsahatra ny fandrobana sy ny fanimbana fananan’olona na fananam-panjakana
  atsahatra ny fihetsiketsehana an-dalambe
  atsahatra ny fisamborana sy fanenjehana manana endrika politika
Ireo no napetraka dia mba hanamorana ny fifampidinihina satria mbola hisy indray ny fotoana hihaonan’ny roa tonta. Samy hanentana ny andaniny sy ny ankilany mba ho tanteraka tokoa ireo zavatra nifanarahana ireo. Marihina fa nizotra tamim-pirahalahina sy fifanajana ary fahatoniana izany fihaonana teo ambany fitarihin’ny filoham-piangonana FFKM izany.
Ankinintsika amin’ny tompo izao ezaka ataontsika izao satria raha tsy ny tompo no manao ny trano dia sasa-poana izay manao azy. >>>>>

AP 21.02.2009, 17:10 Uhr
Le président malgache et le maire destitué d'Antananarivo conviennent de lancer un appel au calme - Le président malgache Marc Ravalomanana et le maire destitué de la capitale Antananarivo, Andry Rajoelina, sont convenus samedi de lancer un appel au calme, après des semaines de violences à Madagascar. - Les deux hommes se sont rencontrés sous l'égide du Conseil des églises chrétiennes de Madagascar. Ils ont annoncé à l'issue de cet entretien une série d'engagements en vue de mettre fin aux violences, pillages et arrestations à caractère politique. Les deux responsables ont prévu de nouvelles discussions afin de résoudre le conflit qui les oppose, à l'origine de la crise politique dans l'île. >>>>>

AFP 21.02.2009
Rivalen in Madagaskar treffen sich erstmals seit Unruhen - (...) Laut dem einflussreichen FFKM vereinbarten beide Politiker künftig Folgendes zu unterlassen: provozierende Äußerungen in den Medien, die Verbreitung falscher Nachrichten, Gewalt und Plünderungen, öffentliche Veranstaltungen und politisch motivierte Festnahmen. Rajoelina hatte zuvor auf einer Kundgebung im Zentrum der Hauptstadt Antananarivo vor rund 10.000 Anhängern gesagt, dass er bei dem Treffen mit Ravalomanana die "Stimme des Volkes" vertreten werde. Die dreiviertelstündige Unterredung fand im im Bischofssitz in Antananarivo statt. >>>>>

FOCUS 21.02.2009, 16:31 Uhr
Madagaskar: Politische Rivalen treffen sich um Krise zu entschärfen - Am Samstag haben sich in Madagaskar Präsident Marc Ravalomanana und sein Widersacher Andry Rajoelina erstmals seit Beginn der schweren Unruhen getroffen und sich auf Maßnahmen zur Entschärfung der Krise geeinigt. - Das teilte am Samstag der als Vermittler tätige Rat der christlichen Kirchen (FFKM) mit. Eigentliche politische Verhandlungen zwischen beiden Lagern könnten nach Angaben eines Teilnehmers des Treffens kommende Woche beginnen.
Laut dem einflussreichen FFKM vereinbarten beide Politiker künftig Folgendes zu unterlassen: provozierende Äußerungen in den Medien, die Verbreitung falscher Nachrichten, Gewalt und Plünderungen, öffentliche Veranstaltungen und politisch motivierte Festnahmen. >>>>>

Reuters 21.02.2009
Madagascar's political rivals hold talks - Madagascar's opposition leader met President Marc Ravalomanana on Saturday for talks to resolve a power struggle that has killed at least 125 people in the past month.
Andry Rajoelina, 34, a charismatic former mayor of the capital who wants Ravalomanana to step aside, met the president in a building used by church leaders who are mediating.
The two rivals left the building without making any comment after about 50 minutes. Representatives from both camps remained inside for discussions with the church leaders.
Earlier, Rajoelina told a rally of his supporters in Antananarivo to disperse. They had been planning to hold a march later on Saturday. When protesters last marched on the presidential palace, the security forces killed 28 people. >>>>>

Earth Times 21.02.2009
Madagascar leadership rivals prepare to meet after church mediation - Madagascar opposition leader Andry Rajoelina announced Saturday that he would be meeting President Marc Ravalomanana following several days of mediation by church leaders. Former Antananarivo mayor Rajoelina told a rally of some 10,000 supporters on the capital's historic May 13 Square that the meeting would go ahead later Saturday at a "neutral location" in the presence of church mediators.
He confirmed that he was prepared to take part in the meeting, and would convey the result to supporters on Sunday at a public church service.
Observers said it appeared this first meeting between the rivals for the country's leadership was prompted by Rajoelina calling on supporters Friday to prepare for a "long march" on Saturday - implying that the goal would be the presidential palace. >>>>>

Yahoo/AFP 21.02.2009, 11:20 Uhr
Madagascar: le maire destitué d'Antanananrivo dit qu'il rencontrera le président - Le maire destitué d'Antananarivo, Andry Rajoelina, a annoncé samedi à ses partisans rassemblés dans la capitale malgache qu'il allait rencontrer le président Marc Ravalomanana, dont il conteste la légitimité. - "Je n'ai pas peur de le rencontrer. Je vais apporter la voix du peuple", lors de cette rencontre, a lancé le maire destitué à environ 10.000 de ses partians rassemblés place du 13-Mai, au centre d'Antananarivo.
Selon M. Rajoelina, la rencontre devrait avoir lieu samedi dans un "lieu neutre".
"Rien ne filtrera de nos discussions et je ferai un rapport au peuple", a-t-il affirmé avant d'inviter ses partisans à se disperser "dans le calme". >>>>>

Les Nouvelles 21.02.2009
MARCHE SUR MAHAZOARIVO OU IAVOLOHA. Attention danger ! - L’organisation d’une longue marche, à l’image de celle qui s’est déroulée le 10 août 1991, est de nouveau annoncée par les manifestants de la place du 13 mai. La manifestation est prévue aujourd’hui, mais aucune indication de la destination ni de l’itinéraire à suivre n’a été donnée par ses organisateurs. L’on pense cependant à une invasion d’un site hautement symbolique et stratégique du pouvoir, lequel pourrait être le palais du gouvernement à Mahazoarivo ou celui du président de la République à Iavoloha. Dans les deux cas, on peut s’attendre à un nouveau carnage, comme ce qui s’est déjà passé le 7 février aux alentours du palais d’Ambohitsorohitra. - Voudrait-on rééditer la longue «marche de la liberté» du 10 août 1991 ? La question se pose d’elle-même après l’annonce par Andry Rajoelina d’une marche qui serait organisée ce jour en partant de la place du 13 mai où il a de nouveau appelé à une mobilisation générale de ses partisans. >>>>>

Tribune 21.02.2009
Ranjivason Théodore : arrêté ou kidnappé ? - L’ancien ministre de la Fonction Publique Ranjivason Jean Theodore, qui avait rejoint les rangs de l’opposition, a été enlevé rapporte ce jour son épouse.
L’enlèvement a été fait par des hommes armés circulant à bord d’un pickup 4x4 ce Vendredi 19 février vers 20h45, à Ambatomainty, alors que le couple Ranjivason accompagné d’un agent de sécurité rentrait à son domicile après une visite de condoléances. >>>>>

Der Tagesspiegel 21.02.2009
Machtkampf auf Madagaskar - (...) Trotz intensiver Bemühungen der Afrikanischen Union und anderer Emissäre hat bisher kein Gespräch zwischen dem Oppositionsführer und dem Präsidenten Marc Ravalomanana stattgefunden. Doch die Gespräche der Vermittler mit beiden Seiten dauerten an, sagte Alphonse Ralison dem Tagesspiegel. Der Botschafter Madagaskars in Deutschland sagt, bisher habe es den direkten Kontakt noch nicht gegeben, weil Rajoelina als Bedingung für Verhandlungen den Rücktritt des 2006 wieder gewählten Präsidenten gefordert habe. Seit dem Beginn der Auseinandersetzungen im November 2008 sind rund 200 Menschen getötet worden. Ralison sagt dazu: „Wir sind schockiert und traurig.“ >>>>>

L'Express 21.02.2009
Anosy. L'Emmo /nat reprend les ministères - Les éléments de l'Etat-major mixte opérationnel national ont repris les quatre ministères conquis par l'équipe d'Andry Rajoelina. Des arrestations ont eu lieu. - Douche froide matinale pour l'équipe d'Andry Rajoelina. Les quatre départements ministériels conquis jeudi après midi par les membres du «gouvernement de la transition» à Ampefiloha, ont été récupérés par le régime Ravalomanana.
Vendredi vers 2 heures du matin, des éléments de l'Etat-major mixte opérationnel national (Emmo/nat) sont descendus sur les lieux afin d'investir la périphérie. Les forces de l'ordre ont cette fois déployé des véhicules blindés de reconnaissance à roue ou BRDM pour déplacer les bacs à ordures. Ils ont ensuite mis en garde à vue une cinquantaine des réservistes, ainsi que des jeunes volontaires du camp de l'ancien maire de la capitale, à la Brigade de gendarmerie de Betongolo. >>>>>

L'Express 21.02.2009
FENERIVE-EST. Zafy revendique la transition concertée - Hier, la Solidarité de l’opposition a ouvert à Fénérive-Est sa tournée en provinces. Elle exige l’élargissement de la discussion de sortie de crise. - L’ancien président de la République Albert Zafy , veut inclure toutes les tendances dans la concertation en vue de la mise en place de la transition. Il a profité du meeting de l’opposition qui a pu réunir environ 3 500 personnes hier devant le tranompokonolona à Fénérive-Est pour annoncer sa réserve.
Albert Zafy a porté ainsi sa critique sur la démarche des bailleurs de fonds ainsi que les Nations unies et l’Union européenne , pour juste une négociation entre Marc Ravalomanana et Andry Rajoelina. >>>>>

L'Express 21.02.2009
Andry Rajoelina hausse le ton - Une réunion avec les officiers généraux qui avaient rencontré le président Ravalomanana est demandée par Andry Rajoelina. - L’atmosphère politique s’est dégradée davantage après la réplique du gouvernement du président Ravalomanana suite aux prises de ministères. Andry Rajoelina, président de la Haute autorité de la transition (HAT), annonce une série de mesures durcissant sa position.
« Je lance un appel aux cinq (plutôt six) officiers généraux qui avaient rencontré Monsieur Ravalomanana pour se réunir avec moi », a-t-il indiqué, sollicitant une rencontre afin de trouver une solution à la crise politique actuelle.
Andry Rajoelina lance également un appel aux « officiers et sous-officiers dans tout Madagascar », ils devaient discuter avec lui hier, en fin d'après-midi. « Il faut trouver une solution drastique à la situation actuelle », a-t-il avancé. >>>>>

L'Express 21.02.2009
ENGAGEMENT. Des réservistes se mobilisent - A l'heure où la crise politique actuelle connaît une tournure de plus en plus tendue, des éléments réservistes sortent de leur silence. « Notre vocation est de défendre le peuple. Nous ne pouvons rester passifs, alors le peuple est massacré pour une juste cause », soulève Samison Ralalatovo, ex-sergent au Régiment de transmission et de soutien (RTS) de Fiadanana.
Avec une trentaine d'anciens militaires de carrière, le « Sergent Lala » a rejoint le camp du mouvement pour la transition dirigé par Andry Rajoelina. « Pour le moment, nous militons les mains nues, mais si la situation l'exige et si les moyens nous seront offerts, nous sommes prêts à prendre les armes », lance-t-il. >>>>>

Midi 21.02.2009
Manifestation du 13 mai. Longue marche prévue ce jour - Ultimatum. Le leader de la Révolution orange, Andry Rajoelina, a lancé un nouvel « ultimatum » hier sur la place du 13 mai, en demandant aux officiers généraux de l'armée de prendre leurs responsabilités afin d'éviter un nouveau bain de sang. En effet, il s'est adressé particulièrement aux cinq Généraux qui ont rencontré le président Ravalomanana en début de semaine. « Si vous ne prenez aucune décision avant minuit, nous en déciderons nous même avec les éléments des forces de l'ordre qui sont avec nous », a-t-il soutenu. Et d’ajouter que « je m'en lave les mains si vous ne prenez aucune initiative ». Pour concrétiser son ultimatum, il a appelé tous les partisans de la Révolution orange à assister au meeting d’aujourd’hui. Une grande marche « Dia be » est prévue ce jour. Andry TGV n’a pas précisé la direction exacte mais en tout cas, il a demandé à la foule d’apporter des vivres car « la route sera longue ». Continuant sur sa lancée, le leader de la Révolution orange a déclaré qu’il sera en tête de file. « Je suis prêt à mourir pour la patrie », a-t-il fait savoir. >>>>>

Midi 21.02.2009
Crise politique. Les députés TIM mettent la pression sur le gouvernement pour qu’il assume jusqu’au bout ses responsabilités, en ne cédant pas aux actes de déstabilisation. Les députés mettent la pression sur le gouvernement - Majorité silencieuse. « Le président Marc Ravalomanana détient encore la légalité et la légitimité. » Ce sont les députés TIM des 22 régions de l’île qui l’ont déclaré devant la presse, hier, à Tsimbazaza. Ces députés, élus sous les couleurs de la formation au pouvoir, s’activent pour la défense non seulement de la légalité, mais aussi de la légitimité. « De la légitimité aussi car nous, les députés en exercice, représentons la majorité silencieuse, la majorité qui ne descend pas sur la Place du 13 mai. », a martelé le député TIM de Soanierana Ivongo. L’élu de Brickaville, Leriva Manahirana, de poursuivre en se tournant vers les anciens parlementaires qui soutiennent le mouvement populaire du 13 mai: « Ce sont les parlementaires en exercice qui ont le droit de s’exprimer au nom du peuple et non ces anciens sénateurs et députés. » >>>>>

Midi 21.02.2009
Antananarivo Renivohitra. 15 000  emplois créés chaque semaine - Il faut travailler pour gagner sa vie ! L’application du système HIMO (Haute Intensité de Main d’Oeuvre)  par la Commune Urbaine d’Antananarivo constitue une opportunité surtout pour les couches les plus vulnérables de trouver une source de revenu. « Nous avons pu créer 15 000 emplois chaque semaine en réalisant des travaux communautaires basés sur les besoins des Fokontany », a expliqué le PDS de la Commune, Guy Rivo Randrianarisoa. Chaque bénéficiaire peut gagner 2 000 Ariary en contre-partie de cinq heures de travail dans la journée. La CUA mobilise des gens identifiés parmi les couches défavorisées dans les 192 fokontany pour ce faire. >>>>>

Deutsche Welle 20.02.2009
Gewalt und Verwirrung auf Madagaskar - Seit Wochen wird der ostafrikanische Inselstaat Madagaskar von Unruhen erschüttert. Trotz zahlreicher Opfer ist kein Ende des Machtkampf zwischen Präsident Ravalomanana und seinem Rivalen Rajoelina in Sicht. - >>>>>

taz 20.02.2009
Unruhen auf Madagaskar. Kampf um Ministergebäude - Die Opposition um den Bürgermeister der Hauptstadt Antanarivo scheitert erneut mit spektakulärem Versuch der Machtergreifung. - Mehrere Wochen nach ihrem Beginn nehmen die Unruhen auf Madagaskar groteske Züge an. Am Donnerstagabend kurz nach Sonnenuntergang zogen gut 30.000 Anhänger des 34-jährigen Exbürgermeisters der Hauptstadt Antanarivo und selbst ernannten madegassischen Präsidenten Andry Rajoelina in einem Protestzug zu vier Ministeriumsgebäuden. Mit Einbruchswerkzeug und einem Gerichtsvollzieher zogen Rajoelinas "Minister" in die Gebäude ein, tauschten die Präsidentenporträts an den Wänden aus und warteten auf eine Reaktion. Die kam prompt: Am frühen Morgen räumte die Armee alle vier Häuser und nahm 50 Oppositionelle fest.
(...) Der Bevölkerung geht das Chaos längst zu weit.
(...) Angst vor einem Putsch wächst, die Gerüchteküche brodelt. In einem Schreiben an Präsident Ravalomanana sollen hochrangige Offiziere eine Übergangsregierung gefordert haben. Bei einem Treffen im Präsidentenpalast am Montag sollen sich mehrere Generäle sogar offen für Ravalomananas Rückzug ausgesprochen haben. Und eine zweite Gruppe um Kommandeur Edmond Rasolomahandry geht noch weiter: Der Kommandeur soll selbst bereit sein, den Premierministerposten zu übernehmen, um die Ordnung im Land wiederherzustellen. >>>>>

France Soir 20.02.2009
Les ministères libérés par la police - Les forces de sécurité malgaches ont repris vendredi à l'aube le contrôle de ministères qu'occupaient depuis la veille des partisans de l'opposant Andry Rajoelina. - "Les ministères occupés par l'opposition ont été repris et les barricades érigées tout autour déblayées. Les fonctionnaires peuvent retourner à leurs postes", a annoncé à la télévision le ministre de la Sécurité intérieure, Désiré Rasolofomanana. Son ministère faisait partie des quatre ministères pris par les partisans de Rajoelina, ancien maire d'Antananarivo qui a pris la tête de la contestation contre le président Marc Ravalomanana.
Les groupes d'opposants montant la garde devant les bâtiments ont été dispersés par les forces de l'ordre, qui ont procédé à des tirs de sommation. La police a interpellé une cinquantaine de personnes et établi des barrages de sécurité dans le quartier des ministères, empêchant les fonctionnaires de venir travailler, en apparente contradiction avec la déclaration du ministre. >>>>>

BBC 20.02.2009
Malagasy army retakes ministries - Security forces in Madagascar's capital have fired in the air to disperse opposition protesters who seized four ministry buildings on Thursday. - (...) The internal security minister said the government is now back in control of the interior, security, education and planning ministries in Antananarivo, Reuters news agency reports. "The ministries seized by the opposition have been retaken and the surrounding barriers removed. Civil servants can return to their posts," Desire Rasolofomanana was quoted as saying. Police say they arrested 50 opposition supporters during the operation.
Our correspondent says the opposition seems to be losing momentum especially after failing to hold onto the seized ministries.
(...) President Ravalomanana and Mr Rajoelina are yet to have face-to-face talks.
The opposition leader has backed himself into a corner so he is stuck in a very extreme position and it is difficult for him to step down and agree to talk to the president, our correspondent says.
Tension is high and businesses are struggling in the centre of the Antananarivo where daily opposition rallies are being held and people fear the situation could drag on for a while. >>>>>

Reuters 20.02.2009
Forces retake Madagascar ministries from opposition - Madagascar security forces retook control of government ministries early on Friday, firing shots in the air to disperse opposition vigilante groups who had seized the administration buildings hours before, authorities said. >>>>>

20 Minuten (CH) 20.02.2009
Madagaskar: Besetzte Ministerien geräumt - Die Sicherheitskräfte auf Madagaskar haben vier von Regierungsgegnern besetzte Ministerien wieder geräumt, wie Innenminister Désiré Rasolofomanana mitteilte. - Laut Polizei wurden 50 Personen festgenommen , verletzt wurde niemand. Die Sicherheitskräfte hatten den Anhängern von Oppositionsführer Andry Rajoelina am Donnerstag den Zutritt zu insgesamt vier Ministerien gestattet, darunter auch zum Innenministerium. >>>>>

AP 20.02.2009
Madagascar forces retake government buildings - Madagascar security forces regained control of four government ministries overnight from opposition activists, authorities said Friday. Police arrested 50 people and no injuries were reported. - The buildings were taken over Thursday by supporters of opposition leader Andry Rajoelina, who has been challenging the president for power.
Two of the ministries were responsible for security and the others were the ministries of education and decentralization. Internal Security Minister Desire Rasolofomanana said police and soldiers helped remove barriers put up by demonstrators.
"The ministries have been retaken," he said. "Civil servants can return to work as normal." >>>>>

FOCUS Online 20.02.2009
Acht Tote bei neuer Gewalt auf Madagaskar - Bei Zusammenstößen zwischen der Armee und Oppositionellen sind auf der Tropeninsel Madagaskar nach Medienberichten mindestens acht Zivilisten getötet worden. Soldaten hätten das Feuer auf Demonstranten eröffnet, die in der Hauptstadt Antananarivo mehrere Ministerien besetzt hatten. Auch aus anderen Städten wurden Unruhen gemeldet. >>>>>

greenpeace-magazin 20.02.2009
Opposition besetzt vier Ministerien - Nach wochenlangen Unruhen auf der Tropeninsel Madagaskar haben Angehörige der Opposition in der Hauptstadt Antananarivo vier Ministerien besetzt. Die Aktion wurde am frühen Freitagmorgen beendet, anschließend übernahm das Militär die Kontrolle. Das Gebiet wurde weiträumig abgesperrt. Anwohner berichteten von einzelnen Schüssen in der Nacht. Über eventuelle Tote oder Verletzte lagen zunächst keine Angaben vor. Die Fernsehsender strahlten am Vormittag Aufnahmen aus der Stadt Fianarantsoa im südlichen Hochland aus, auf denen gewaltsame Übergriffe der Armee gegen Zivilisten zu sehen waren. Zusammenstöße wurden auch aus der Hafenstadt Tamatave gemeldet.
Rund 30 000 Demonstranten hatten sich am Donnerstagabend nach einer Großkundgebung in der Innenstadt von Antananarivo in mehreren Marschkolonnen auf den Weg ins Regierungsviertel gemacht. Auf ihrem Weg kesselten sie mehrere hundert Soldaten ein, die angesichts der Übermacht den Weg ohne Zwischenfall freigaben. >>>>>

DOSB 20.02.2009
Licht und Schatten bei Sport-Entwicklungshilfe - (...) Flucht aus Madagaskar nach fünf Monaten - Die deutsche Unterstützung für den Fußball in Madagaskar findet bereits nach fünf Monaten ein vorläufiges Ende. „Von dem Entschluss, das Land zu verlassen, bis zum Abflug lagen nur ein paar Stunden“, berichtet Günter Zittel. Der 57 Jahre alte Fußballlehrer hatte wegen der dramatischen politischen Entwicklung auf der Insel vor der Ostküste Afrikas gemeinsam mit Ehefrau Christine und den Kindern Florian (6) und Anne (4) am 1. Februar die Heimreise angetreten. Erste Vorboten für die dramatische Entwicklung im zweitgrößten Inselstaat der Welt hatte es schon fünf Tage zuvor am so genannten „Schwarzen Montag“ gegeben. Aufgebrachte und unzufriedene Menschen hatten in der Hauptstadt Antananarivo die privaten Supermärkte des Präsidenten geplündert. Dabei sei es rund 300 Meter vom Hause der Zittels entfernt auch zu Schießereien gekommen. „Wir lagen auf dem Boden, um uns vor Querschlägern zu schützen.“ Fortan war die Atmosphäre angespannt, Lebensmittel wurden knapp. Milch war überhaupt nicht mehr zu bekommen. Bei jedem Einkauf drohte Gefahr. >>>>>

Herald Tribune 20.02.2009
Madagascar minister: Govt buildings retaken - Madagascar's internal security minister says government buildings have been retaken from an opposition group.
In a statement Friday, Minister Desire Rasolofomanana said police and soldiers helped retake the buildings overnight. Police spokesman Lala Rakotonirina says 50 people were arrested and no one was hurt. >>>>>

L'Express 20.02.2009
TOAMASINA. Deux opposants arrêtés - Hier à Toamasina, les forces de l’ordre ont interdit la manifestation sur la Place de la démocratie. Elles ont procédé à des arrestations. - Les forces de l’ordre se sont montrées fermes hier, à Toamasina, en interdisant le meeting de l’opposition sur la Place de la démocratie. Elles sont allées jusqu’à arrêter deux dirigeants politiques, un simple militant et deux journalistes. La Solidarité des partis et associations politiques (SPAP) de l’opposition n’a pas pu tenir sa réunion publique.
Les anciens parlementaires Bruno Betiana et Tabera Randriamanantsoa ainsi que le responsable de l’association Tafa, Jean Loup Bardy, ont été emmenés par des éléments de l’État-major mixte opérationnel au niveau de la région (Emmo/Rég) d’Atsinanana. Ils les ont conduits au bureau de la section de recherches de la gendarmerie à Analakininina. Cela au même titre que les deux journalistes de la TV Plus, qui se sont rendus à Toamasina pour la couverture de l’évènement. >>>>>

L'Express 20.02.2009
MANIFESTATION. Rajoelina investit quatre ministères - Après plusieurs tentatives depuis le début de la semaine, l'équipe d'Andry Rajoelina a pris quatre départements ministériels hier. - La journée d'hier est à marquer d'une pierre blanche dans les annales. L'équipe d'Andry Rajoelina, ancien maire d'Antananarivo Renivohitra et président de la « Haute autorité de la transition » a obtenu quatre ministères. Il s'agit du ministère de la Sécurité intérieure qui sera dirigé par le contrôleur général Organès Rakotomihantarizaka, du ministère de l'Intérieur sous les commandes de Masimana Manantsoa, de celui de l'Éducation Nationale sous la houlette de Julien Razafimanazato et du ministère de l'Aménagement du territoire et de la décentralisation, un portefeuille confié à Hajo Randrianainarivelo. >>>>>

L'Express 20.02.2009
GESTION DE LA CRISE. Bientôt une rencontre entre Ravalomanana et Rajoelina - Une lueur d'espoir dans la recherche d'une issue de la crise politique actuelle. Le Conseil chrétien des églises (FFKM) annonce la possibilité de rencontre entre le président Ravalomanana et Andry Rajoelina, «président de la Haute autorité de la transition».
«Ils (Ravalomanana et Andry Rajoelina) vont se rencontrer incessamment», a déclaré Mgr Odon Razanakolona, président du FFKM hier, en rapportant le communiqué de la confédération des Eglises. Cette dernière joue le rôle de facilitateur dans les négociations entre les émissaires des deux camps. >>>>>

L'Express 20.02.2009
FIANARANTSOA. Essai raté pour l’opposition - La prise du local de la région de Fianarantsoa prévue mercredi par les membres de l'opposition locale n'a pas abouti. La colonne qui a tenté pour la première fois la marche vers Tsianolondroa a été repoussée par les éléments de l'Emmo/ Reg. Les coups de feu et l'explosion des grenades lacrymogènes ont provoqué une panique générale dans le chef-lieu de la région Haute Matsiatra. >>>>>

L'Express 20.02.2009
Forces de l'ordre. Dotation de matériels anti-émeute - Hier, des éléments de l'État-major mixte opérationel (Emmo-Nat) se sont montrés avec des équipements neufs lors de la manifestation populaire menée par les partisans d'Andry Rajoelina.
La plupart d'entre eux ont porté des gilets, des protège-tibias, des casques et des boucliers, tous flambant neufs. «Ces nouveaux équipements font partie de la nouvelle acquisition de l'Emmo-Nat, qui vient d'arriver au pays dans la nuit de mardi»,
a déclaré un responsable auprès du commandement de cette entité.
Cet officier supérieur a tenu a souligner hier que l'arrivée de ces matériels n'a rien à voir avec la crise politique sévissant dans le pays actuellement où l'Emmo-nat joue un rôle très important. >>>>>

Midi 20.02.2009
Gouvernement Roindefo. Après quatre tentatives manquées, la Révolution orange a finalement pu passer les barrages érigés par les forces de l’ordre pour accéder aux ministères. Quatre ministres installés - Le Gouvernement Roindefo a pu installer quatre ministres hier. Ce sont entre autres, le ministre de la Sécurité Intérieure, Rakotomihantarizaka Organès, le ministre de l’Intérieur Masimana Manantsoa, celui de l’Education nationale, Julien Razafimanjato et celui de la Décentralisation Andrianainarivelo Hajo. Quant au ministre de la Sécurité Intérieure, il a été assisté par le Commissaire divisionnaire Randrianaivo Justin, Chef de la Police économique lors de sa prise de fonction. Les portes d’entrée des Ministères ont été forcées malgré l’existence des forces de l’ordre qui ont sécurisé les lieux. Quant aux deux huissiers de justice, Rakotomalala Heritiana et Rafanomezantsoa Andriamihaja, qui ont accompagné la délégation, ils ont affirmé que « nous n’avons apporté aucune ordonnance du tribunal… Nous sommes seulement ici pour constater les événements ». >>>>>

Midi 20.02.2009
Députés TIM. Pendant que le camp de Andry Rajoelina procède à la prise des ministères, les députés TIM disent non à la prise de pouvoir dans la rue.  « La transition, c’est du forcing » - Légalité et unité nationale. Dans la matinée, ils ont été reçus à Iavoloha par le président Marc Ravalomanana. Dans l’après-midi, ils ont rencontré la presse à Tsimbazaza. Ils, ce sont des députés élus sous les couleurs du parti au pouvoir. Sur la rencontre d’Iavoloha, ces 78 élus TIM ont tenu à préciser que c’est eux qui ont sollicité la rencontre. « Pour nous, le président Marc Ravalomanana reste le symbole de l’Unité nationale et incarne la légalité. Nous étions venus ce matin (hier matin) à Iavoloha pour lui exprimer notre soutien. », a martelé Raharinaivo Randrianatoandro et consorts hier. Ils ont été fermes sur le projet de la mise en place d’un régime de transition : « La transition, c’est du forcing. Du forcing parce que la machine administrative fonctionne encore normalement. A Brickaville, les fonctionnaires font leur travail et les écoles ouvrent tous les jours leurs portes », a fustigé Leriva Manahirana de Brickaville. >>>>>

Midi 20.02.2009
Ministère de l’Intérieur. Rakotonirina Gervais « limogé » - Un mois et demi après sa nomination (le 4 janvier dernier), en tant que ministre de l’Intérieur, Rakotonirina Gervais a été « relevé » de ses fonctions pour des « raisons de santé ».  Voir « limogé », en quelque sorte. C’est ce qui a été décidé, en conseil des ministres, dans la matinée d’hier, à Iavoloha. Pour procéder à la nomination de Rabenja Sehenoarisoa, administrateur civil, à sa place. Ce conseil s’est penché aussi à l'examen de l’évolution des affaires nationales et de la recherche de solutions au contexte politique. >>>>>

Midi 20.02.2009
Démenti de l’ambassade de l’Afrique du Sud - Devant la spéculation persistante sur l’éventuelle implication de mercenaires sud-africains dans la crise malgache, l’ambassade de l’Afrique du Sud à Madagascar déclare formellement qu’elle n’a aucune connaissance de la présence de tels mercenaires. Par ailleurs, elle tient à souligner que toute activité liée au mercenariat est fortement condamnée et rejetée par la politique du gouvernement sud-africain. >>>>>

Midi 20.02.2009
Marché de Mahamasina. Les gens achètent moins et fréquentent de moins en moins les marchés ouverts. Une très faible affluence, les recettes en baisse - La peur de se faire dérober en plein jour, le sentiment d’insécurité qui règne à tout moment a fait reculer bon nombre de gens qui ont l’habitude de faire leurs courses au grand marché de Mahamasina. Ce qui s’était passé mercredi dernier en fin d’après-midi, où les casseurs avaient à nouveau semé le trouble au sein de la population, n’a fait qu’empirer les choses. >>>>>

Midi 20.02.2009
Circulation. Analakely, Anosy et leurs environs immédiats à éviter à partir de 10h30 - Circuler dans le centre-ville met les nerfs à rude épreuve ! Depuis le début de la semaine particulièrement, avec la manifestation journalière sur la Place du 13 Mai et la prise des ministères, Analakely, Anosy et leurs environs immédiats comme Tsaralalàna, Ambohijatovo, Ampefiloha, Antaninarenina, sont devenus presque inaccessibles à partir de 10h30. Dès l’annonce de la marche des manifestants vers Anosy, les automobilistes devant emprunter leurs itinéraires rebroussent chemin et cherchent à tout prix à éviter de s’y engager. Du coup, c’est le capharnaüm ! Les conducteurs n’hésitent plus à braver les règles fondamentales de la circulation. Les voies à sens unique deviennent, par la force des choses, des routes à double direction. Les risques d’accidents de la circulation sont énormes. >>>>>

Sonntags Zeitung (CH) 19.02.2009
Präsident in Madagaskar beruft neuen Innenminister - In Madagaskar hat der mit einer schweren politischen Krise konfrontierte Präsident Marc Ravalomanana den Innenminister ausgetauscht. - Der frühere Polizeipräsident der Hauptstadt Antananarivo, Rabenja Sehenoarisoa, löse "aus gesundheitlichen Gründen" den bisherigen Innenminister Gervais Rakotonirina ab. Das teilte das Präsidialamt mit.
Rakotonirina war erst Anfang Januar eingesetzt worden. Davor hatte der Regierungschef zugleich das Innenministerium geleitet.m
Auch der mit Ravalomanana rivalisierende selbsternannte neue Machthaber, Andry Rajoelina, setzte vier "Minister" ein, darunter für die Ressorts Inneres und Innere Sicherheit. >>>>>

AP 19.02.2009
Madagascar opposition says it holds 4 ministries - Supporters of an opposition leader say they have taken control of four government departments, including two responsible for security.
Security forces allowed supporters of Andry Rajoelina to enter the offices of two ministries responsible for security, as well as the ministries of education and decentralization Thursday. Security forces had stopped such attempts earlier in the week.
Thursday's events indicated the President Marc Ravalomanana's position is weakening. Ravalomanana did not immediately comment. >>>>>

AFP 19.02.2009
Crise à Madagascar: l'équipe de l'opposant Rajoelina investit 4 ministères - Quatre "ministres" nommés par l'opposant malgache Andry Rajoelina et censés à ses yeux remplacer le gouvernement actuel, ont symboliquement investi jeudi à Antananarivo des ministères, dont ceux de l'Intérieur et de la Sécurité intérieure, a constaté un journaliste de l'AFP. - Après 3 jours de manifestations et de tentatives infructueuses, les "ministres" nommés par M. Rajoelina sont entrés jeudi dans les ministères de l'Intérieur, de la Sécurité intérieure, de l'Education et de l'Aménagement du territoire, et y ont installé "leurs" ministres du gouvernement de la "Haute autorité de transition" (HAT), a constaté l'AFP.
Après des négociations avec les forces de l'ordre, les "ministres" ont pu accéder sans problème et sans heurts aux ministères quasiment désertés par leurs fonctionnaires, et ont même changé les serrures.
Les différents ministères se situent tous dans le même quartier, dans le centre d'Antananarivo. >>>>>

VOA 19.02.2009
Madagascar Opposition Leader Urge’s Supporters to Takeover Government Ministries - Madagascar's main opposition leader Andry Rajoelina is urging his supporters to take over government ministries today (Thursday) after his previous attempts were foiled by government security agents. But Rajoelina, who has already named a parallel transitional government, has vowed to wrest control of the country from President Marc Ravalomana's government. Meanwhile negotiations under the auspices of the Malagasy clergy have failed to resolve the ongoing political crisis, which some say is undermining the country's booming tourism industry. Hadra Ratsimbazafy is a Malagasy journalist. He tells reporter Peter Clottey that there seem to be two competing centers of power between the opposition leader and President Ravalomanana's government.>>>>>

L'Express 19.02.2009
Manifestation. La prise des ministères reportée - La prise des ministères est toujours le but. Andry Rajoelina va diriger ce jour le mouvement des manifestants sur la Place du 13-Mai. - Les partisants d'Andry Rajoelina, «président de la Haute autorité de la transition», rongent leurs freins. Le round d'observation entre les protagonistes autour de la prise de ministères promise par Andry Rajoelina n'est pas terminé.
Pour la deuxième fois depuis le début de la semaine, la prise de ministères concoctée par les manifestants de la Place du 13-Mai a été reportée. «Nous venons de réaliser un grand pas en avant en conquérant l'armée aujourd'hui. C'est le président Andry Rajoelina lui-même qui va diriger nos actions demain», a promis Augustin Andriamananoro, «ministre de la Poste, de la télécommunication et des nouvelles technologies», hier à Ampefiloha. >>>>>

L'Express 19.02.2009
MOUVEMENT DE CONTESTATION. Les opposants entrent dans la mêlée - Les dirigeants politiques de l'opposition passent à l'action. Ils vont amplifier le mouvement de contestation dans les différentes régions «afin d'accélérer le départ de Marc Ravalomanana du pouvoir».
La Solidarité des partis et associations politiques (SPAP) de l'opposition organisera, ainsi, cet après-midi sur la place de la démocratie à Toamasina un grand meeting inaugural de la tournée en provinces. Le déplacement continuera à Fénérive-Est vendredi.
Des dirigeants de formations de l'opposition seront attendus dans le Grand port pour ce rendez-vous. C'est le cas, entre autres, des responsables de l'UNDD, de l'Arema, de l'AKFM, de Tambatra et de Matsilo. >>>>>

L'Express 19.02.2009
BAILLEURS DE FONDS. Des dossiers chauds sur le tapis - Les bailleurs de fonds critiquent certaines décisions économiques gouvernementales. Le langage diplomatique a été mis de côté. - Pour la première fois, le pouvoir se heurte à l'intransigeance des bailleurs de fonds concernant ses décisions économiques. Et pourtant, ce n'est pas la première fois que les missions d’évaluation ont constaté des «faux pas».
Parmi les plus importants figurent l'exonération des droits de douanes accordée à une denrée en 2006. Une décision qui a failli entraîner le remboursement par la Grande île d'une tranche de la Facilité pour la réduction de la pauvreté et de croissance (FRPC) au Fonds monétaire international (FMI) pour décaissement non conforme. - Gel des aides budgétaires >>>>>

L'Express 19.02.2009
Insécurité. Scènes de pillages dans la capitale - Les casseurs ont refait surface après une semaine d'accalmie. Ils ont mis à sac les commerces et détroussé les passants. - Des casseurs ont semé la terreur dans plusieurs quartiers de la capitale hier après-midi. Ils ont saccagé tout ce qu'ils trouvaient sur leur passage. Vers 15 h 30, du côté d' Antanimena, un 4x4 a été attaqué.
Une femme qui se trouvait à bord a été dépouillée de ses bijoux, de son téléphone portable et de l'autoradio. Les fauteurs de troubles ont ensuite fait main basse sur les ananas d'un petit marchand.
Un Chinois qu'ils ont croisé a également été détroussé. «Un marchand ambulant et un aide-chauffeur de taxi-be ont également été dépouillés de l'argent qu'ils avaient sur eux», raconte un jeune homme qui a vu les pillards en action. >>>>>

L'Express 19.02.2009
Mahajanga. Des sacs de farine détournés - La brigade de recherche criminelle de la gendarmerie de Mahajanga a procédé à l’arraisonnement le
12 février d’un bateau sur le quai Orange, dit quai Botry, amarré depuis le 5 février. L’embarcation était en train de débarquer illégalement des sacs de farine et divers produits appartenant à la société Tiko.
Après une enquête organisée par l’Etat-major mixte opérationnel de la région Boeny, 41 sacs de farine sur les 1 700 ont été retrouvés chez un grossiste près du quai Orange, tandis que divers produits Tiko ont été saisis au domicile d’un propriétaire de bateau. Le reste des marchandises demeure introuvable. >>>>>

Midi 19.02.2009
La presse mise à l’écart. Négociation sans transparence. - Malgré les négociations, le mouvement populaire dirigé par Andry Rajoelina n’a pas pu passer les barrages érigés par les forces de l’ordre - Négociation. Troisième tentative de prise de ministères qui, encore une fois, a tourné court pour le mouvement populaire dirigé par Andry Rajoelina. Le sit-in d’hier, devant l’immeuble Fiaro Ampefiloha, n’a abouti à rien. Et ce, bien malgré la négociation avec les forces de l’ordre et la conviction de la foule de plus en plus, un peu plus clairsemée. A cela, retour à la case départ pour la Révolution orange, décidant ainsi de réintégrer la place du 13 mai, ce jour. >>>>>

Midi 19.02.2009
Enfin une rencontre entre Zafy et Andry TGV - Enfin, Andry Rajoelina a sollicité une rencontre avec le Pr Zafy. Ladite rencontre a eu lieu ce mardi à 17h30 à la villa « La Franchise ». - Une grande première depuis que Andry Rajoelina est à la tête d'un mouvement populaire dont la finalité est de chasser du pouvoir le président Marc Ravalomanana. Ce mardi, le « président de la Haute Autorité de la Transition » a rencontré le président du CRN (Comité pour la Réconciliation Nationale) Zafy Albert. Andry Rajoelina a conduit à la villa « La Franchise » à Ivandry une délégation composée de Dolin Rasolosoa et de Nirhy Lanto Andriamahazo. Dolin Rasolosoa, chef de l'Etat Major Général de l'Armée pendant la première partie de la IIIe République, a facilité le rapprochement entre ces deux personnalités politiques qui ont chacune leur propre vision et perception de la réalité politique actuelle. C'est peut-être pour cette raison que le Pr Zafy ne s'implique pas trop dans ce mouvement piloté par l'ancien maire de la Capitale. >>>>>

Midi 19.02.2009
Ranjivason Jean Théodore. « Il y a eu consultation, mais insuffisante » - Verrouillage. C'est le terme utilisé par certains membres de la plate-forme de l'opposition pour qualifier ce qui se passe dans l'entourage de Andry Rajoelina. Verrouillage tant au niveau de l'adoption de la stratégie qu'au niveau de la formation du gouvernement. Sur ce dernier point, le co-président de MATSILO, Ranjivason Jean Théodore,  reconnaît qu'il y a eu consultation, mais cette consultation est insuffisante. Cet ancien ministre de la Fonction Publique ne voulait pas disséquer la composition de ce gouvernement de transition de Monja Roindefo. Il s'est contenté de faire remarquer que certains partis de la plate-forme de l'opposition y sont représentés, pour ne citer que le Leader-Fanilo. >>>>>

Midi 19.02.2009
Victor Wong: « C’est le peuple qui viendra appréhender le chef de Région » - « Je suis en possession des documents sur la vente de terrain à la société Daewoo Logistics. Ils me provenaient des proches collaborateurs du chef de Région Atsinanana ». - « Je ne connais même pas le chef de Région Atsinanana et je n’ai aucune rancœur envers lui. Ce sont les manifestants qui vont appréhender le chef de Région Atsinanana car je n’ai personnellement pas l’autorité de procéder ainsi ». C’est en ces termes que le président de l’OFPACPA, Victor Wong, a répondu aux propos tenus, ces derniers temps, par le chef de Région Atsinanana, Andriamorasata Julien. « L’attente et la soif du peuple face à la dictature et l’absence de la liberté d’expression ont amené les citadins du grand port à se révolter et aller à l’encontre des décisions prises par le chef de Région », réplique toujours notre interlocuteur. >>>>>

Tribune 18.02.2009
Crise politique. Andry Rajoelina dans l’impasse - Quoi qu’on dise, le dialogue est dans l’impasse. Andry Rajoelina ne veut plus entendre parler de dialogue tant que le président Marc Ravalomanana ne démissionne pas. Il le traite de criminel. Le Conseil œcuménique des églises (FFKM) est même accusé de complicité par les partisans du mouvement de la Place 13 mai. Malgré cela, le FFKM continue d’implorer la sérénité de la population et des parties en conflit pour trouver les voies d’apaisement à une reprise du dialogue. >>>>>

L'Express 18.02.2009
Crise. Sommations des généraux aux protagonistes - Par la voix des plus hauts gradés, la «Grande muette» est sortie de son silence. Elle lance un sérieux avertissement aux deux protagonistes de l'actuelle crise politique. - AccuséeS de passivité et d'indifférence face à la crise actuelle, les forces armées se sont enfin manifestées. Au cours d'une conférence de presse donnée hier à Ampahibe, cinq officiers généraux les plus anciens et les plus hauts gradés ont annoncé leur position face au contexte de crise.
«Si la recherche de solution entre les deux protagonistes échoue, nous prendrons nos responsabilités en tant que dernier rempart de la République et de l'unité nationale», a déclaré le vice-amiral Hyppolite Rarison Ramaroson, porte-parole des cinq généraux qui comprenaient Ranto Rabarison, Fred Rakotovao, Rivo Hanitra Razafindralambo et Claude Ramananarivo. >>>>>

L'Express 18.02.2009
PRISE DE MINISTÈRES. Accord avec les forces de l'ordre - La prise de ministères par les sympathisants de Rajoelina n'a pas pu se faire hier. Les dirigeants du mouvement ont priorisé la négociation. - Les manifestants de la Place du 13 mai se donnent encore un jour de plus pour la prise de ministères. Leurs dirigeants ont décidé, hier, après les négociations avec les forces de l'ordre, de mettre fin au sit-in au niveau du rond point entre Ampefiloha et Anosy. Ils ont donné rendez-vous à la foule pour ce matin à 9 heures au même endroit.
Le vice-amiral Mamy Solofoniaina Ranaivoniarivo, ministre de la Défense nationale du gouvernement Charles Rabemananjara, s'est rendu en personne sur place, hier, après la troisième reprise de négociation. Accompagné par quelques responsables des forces de l'ordre présents sur les lieux, il a fait son apparition du côté du bâtiment de la Radio nationale, incendié le 26 janvier. >>>>>

L'Express 18.02.2009
Chaos dans des départements ministériels - Première cible de la mise en place du « gouvernement de transition » de Monja Roindefo, les départements ministériels se trouvent actuellement dans une situation chaotique. « On peut dire que toute la machine administrative ne fonctionne plus, surtout depuis le moment où les leaders de la manifestation de la Place du 13 mai ont annoncé la prise de tous les ministères pour installer leurs ministres », constate un employé au sein du ministère de la Fonction publique, du travail et de la loi sociale. >>>>>

L'Express 18.02.2009
Marasme. Certains hôtels en difficulté - Le secteur hôtelier a du mal à encaisser les impacts de la crise actuelle. Certains ont fermé leurs portes, d'autres choisissent le chômage technique. - Le secteur hôtelier est à genoux. Les grands établissements implantés le long de l'avenue de l'Indépendance comme le Tana Plazza et la Muraille de Chine sont fermés à cause de l'insécurité. D'autres grandes enseignes situées au cœur des zones sensibles frôlent le taux d'occupation zéro depuis quelques semaines. Ils s'apprêtent à envoyer une grande partie de leur personnel en chômage technique partiel ou total, selon les différents départements. >>>>>
Analakely. Accès difficile aux pharmacies >>>>>

Midi 18.02.2009
Crise politique. Une rencontre est prévue ce jour entre le ministre de la Défense nationale et l’équipe du Gouvernement Roindefo afin de trouver une solution pacifique à la crise politique actuelle. Les négociations piétinent - Négociations. Les partisans de Andry Rajoelina ont effectué une deuxième tentative de prise des Ministères hier. Cinq Ministères figuraient à l’ordre du jour. Il s’agit des Ministères de l’Aménagement du Territoire, de la Décentralisation, de l’Agriculture, de l’Education nationale et de la Sécurité Intérieure. Malgré les différentes négociations (cinq au total), réalisées avec les responsables au niveau des forces de l’ordre, la délégation dirigée par le « Premier ministre du Gouvernement de transition », Monja Roindefo, n’a pas pu passer les barrages érigés par l’Emmonat à côté de l’Immeuble Fiaro Ampefiloha. Cette fois-ci, il n’y a eu aucun affrontement.
(...) Solution. Lors de son entrevue avec Monja Roindefo et Organès Randriamihantarizaka, « ministre de la Sécurité Intérieure », le Vice-Amiral a déclaré que « des pourparlers sont en cours afin de trouver une issue à cette crise ». « J’ai eu un entretien avec le ministre de la Défense nationale du camp Rajoelina, le Gal Raonenantsomampianina », a-t-il laissé entendre, sans apporter aucune précision.
(...) Les partisans de la Révolution orange ont prévu de continuer leur sit-in devant l’Immeuble Fiaro Ampefiloha, ce jour. >>>>>

Midi 18.02.2009
Raharinaivo Randrianatoandro: « On peut vendre « Force II » » - « On peut vendre « Force II » si c’est une solution pour sortir de la crise politique actuelle. » La déclaration a été faite hier sur les ondes de Radio France Internationale (RFI) par le député Raharinaivo Randrianantoandro. Le porte-parole du TIM s’est également exprimé sur le processus de négociations qui s’engage entre le camp du président Marc Ravalomanana et celui du « président de la Haute Autorité de la Transition » Andry Rajoelina. Les négociations et le dialogue sont toujours possibles. « Malheureusement, le camp de Andry Rajoelina pose une condition impossible qu’est la démission du président Marc Ravalomanana. », a-t-il déploré. >>>>>

Midi 18.02.2009
Forces armées. « Nous devons assumer nos responsabilités comme étant le dernier rempart de la légalité républicaine et de l'unité nationale ». Le spectre d'un directoire militaire plane - En guise de réponse, à l'interpellation des sous-officiers à leur endroit, et pour donner de plus amples explications sur leur position, les officiers généraux ont fait une déclaration, hier, à Ampahibe, lors d'un point de presse. Composés de 5 trois étoiles, dont 4 généraux et un vice-amiral. Il s'agit du ministre de la Défense Nationale, le vice-amiral Ranaivoniarivo Mamy, des généraux Rakotovao Fred, Razafindralambo Rivo, Ramananarivo Claude, Rabarisoa Ranto et du vice-amiral Rarison Ramaroson Hyppolite. Et qui se résume comme suit, « les forces armées n'ont pas la vocation de prendre le pouvoir mais elles sont toujours prêtes à assumer leurs responsabilités ». >>>>>

Midi 18.02.2009
Transport aérien. Des horaires décalés et moins de passagers - L’instabilité politique et le problème d’insécurité, qui règnent en ce moment dans le pays ne sont  pas sans conséquence pour les transporteurs aériens. - Les passagers commencent à se faire rares pour les compagnies aériennes qui desservent la capitale tananarivienne avec les autres villes d’Europe. Les avions décollent à moitié vides pour certaines compagnies aériennes tandis que d’autres ont décidé, depuis l’instauration du couvre-feu dans les grandes villes, de décaler le départ de leurs avions de sorte que les passagers n’ont pas à se déplacer la nuit à Antananarivo. >>>>>

Midi 18.02.2009
FMI: L'examen du dossier Madagascar, pas encore pour ce mois de février - L'ordre du jour du Board du FMI se poursuit normalement mais Madagascar n'est pas encore au programme. >>>>>

Les Nouvelles 17.02.2009
No Man’s Land ? - «Êtes-vous encore d’attaque, messieurs ? Maîtrisez-vous toujours la situation ?» Ne voyez aucun sarcasme dans ces questions : elles sont véritablement posées par nécessité de réponse. Car malgré les grands discours autant à Mahamasina que sur la place du 13-mai, propos certes exaltants mais qui donnent l’impression de vouloir se convaincre soi-même, l’on sent les énergies se dissiper.
La débandade a été évitée de peu hier, à Analakely. Les partisans d’Andry Rajoelina, qui ont essuyé un premier assaut raté des ministères, et dont une partie s’est retournée contre ses leaders par frustration, ont été plus tard éparpillés sans ménagement par les militaires. Du côté de Marc Ravalomanana, malgré la grosse démonstration de samedi, le mouvement reste dans ses petits souliers : fort en nombre mais aléatoire, pour le reste. Renouveler son serment présidentiel, ne serait-ce que pour rassurer sa troupe, c’est déjà s’estimer en piètre posture et douter de sa propre solidité. En toile de fond : une capitale ankylosée par la panique, des Tananariviens aux aguets et bien sûr, une économie sur les rotules. >>>>>

IRIN 17.02.2009
Madagascar: Deconstructing a crisis: Part One - The power tussle between Madagascar's President Marc Ravalomanana and the charismatic Andry Rajoelina, former mayor of the capital, Antananarivo, has already claimed more than 100 lives since 26 January – what is behind the violence, and what happens next?
In a two-part series, IRIN asked three analysts to examine the dangerous political standoff, in which Rajoelina has been able to mobilize his supporters to take to the streets of Antananarivo to demand Ravalomanana's ousting on the grounds of his alleged "autocratic" style of government.
The three analysts are: • Richard Marcus (RM), Director of the International Studies Programme at California State University, in the US. • Solofo Randrianja (SR), professor of Political History, University of Toamasina, Madagascar. • Stephen Ellis (SE), professor in the faculty of social sciences at the Free University of Amsterdam and Senior researcher at the Africa Study Centre in Leiden, the Netherlands. >>>>>

AFP 17.02.2009
Thousands stage sit-in in Madagascar capital - Thousands of Madagascan opposition protestors staged sit-ins Tuesday near buildings hosting the education, interior and foreign affairs ministries in the capital Antananarivo. But anti-riot police blocked the crowd of around 5,000 demonstrators hundreds of metres (feet) from entering the offices, an AFP correspondent reported.
"The struggle continues. It should go until the end," said Andry Rajoelina, Antananarivo's former mayor embroiled in a power struggle with President Marc Ravalomanana. Rajoelina made the comments at the city's main square where some 10,000 supporters had earlier gathered for a rally. He did not take part in the sit-in.
However, Defence Minister Mamy Ranaivoniarivo met Rajolina's representatives where the crowd was picketing. He said street protests would not solve the Indian Ocean island's political crisis and invited the "prime minister" Rajoelina named in a rival government for talks. >>>>>

Le Monde 17.02.2009
Le président sénégalais "sollicité" comme médiateur à Madagascar - Le président sénégalais, Abdoulaye Wade, "a été sollicité pour une médiation" dans le conflit qui oppose le président malgache, Marc Ravalomanana, au maire d'Antananarivo, Andry Rajoelina, et qui a fait une centaine de morts depuis fin janvier, a-t-on appris mardi auprès de la présidence sénégalaise. "Le président Wade accueille favorablement cette demande de médiation et appréciera la suite qu'il convient de lui donner en tenant compte du dénouement des initiatives de paix actuellement en cours", lit-on dans un communiqué émanant de la présidence. >>>>>

News24 17.02.2009
Troika sets off for Madagascar - Envoys from southern Africa's 15-nation regional bloc were to fly to Madagascar on Monday to try to resolve the Indian Ocean island's violent political crisis, Swaziland's foreign ministry said.
The trip by Swazi, Angolan and Mozambican officials follows a resolution last week by the Southern African Development Community (SADC). >>>>>

Reuters 17.02.2009
Madagascar armed forces ready to "fulfil duties" - Madagascar's armed forces said on Tuesday they were ready to "fulfil their duties" if a bitter power struggle that has killed about 125 people is not resolved quickly.
Tension has risen in Antananarivo since Monday when police fired in the air to disperse thousands of protesters who support attempts by the capital's former mayor, Andry Rajoelina, to oust President Marc Ravalomanana.
"The army is part of those looking for a rapid solution to the current situation. The army is not there to seize power, but it is ready to fulfil its duties," General Fred Rakotovao, one of the army's longest standing officers, said in a statement. >>>>>

Libération 17.02.2009
Antananarivo en proie à de nouvelles violences - Madagascar. Environ 10 000 personnes ont manifesté hier dans la capitale. - Après une brève accalmie, la tension est à nouveau très vive sur la Grande Ile. Hier, le centre-ville de la capitale Antananarivo a été le théâtre de heurts violents entre les partisans de l’opposant malgache et maire de «Tana», Andry Rajoelina - qui réclame la démission du président Marc Ravalomanana - et les forces de l’ordre. Des manifestants ont jeté des pierres sur les forces de sécurité, qui ont répliqué par des tirs de sommation en l’air pour disperser la foule, à proximité de la place du 13-Mai, haut lieu de la contestation malgache. Néanmoins le scénario sanglant du 7 février ne s’est pas reproduit : la garde présidentielle avait alors tiré sur la foule qui voulait prendre le contrôle des bureaux de la présidence, faisant 28 morts et près de 200 blessés. Hier soir, aucune victime n’était à déplorer. >>>>>

L'Express 17.02.2009
Place du 13-mai. La prise des ministères tourne court - L'initiative de Andry Rajoelina de prendre des ministères s'est soldée par des échauffourées entre les forces de l'ordre et des casseurs. - Le programme de Andry Rajoelina, le «président de la Haute autorité de la transition», de prendre des ministères n'a pu être mené à son terme. La manifestation a tourné court.
«Nous ne pouvons pas prendre les ministères parce que les bureaux sont fermés. Il vaut mieux revenir avec un huisser», a déclaré Masimana Manantsoa, «ministre de l'Intérieur et de la réforme administrative», hier vers 15 heures à Ambohijatovo. Il fait partie des cinq membres du «gouvernement Monja Roindefo», mandatés pour prendre les ministères, en compagnie de Raonenantsoamampianina, Jean Claude Rakotonirina, Hajo Andrianainarivelo et Organès Rakotomiantarizaka. >>>>>

L'Express 17.02.2009
Andohan'Analakely. Des affrontements font 19 blessés - Des affrontements ont éclaté entre des manifestants et les forces de l'ordre hier après-midi. Dix-neuf personnes ont été blessées. - Des affronte-ments entre les forces de l'ordre et les manifes-tants ont fait 19 blessés à Andohan'Analakely. Six d'entre eux ont été atteints de balles : trois sont grièvement blessés, tandis que les projectiles n'ont fait qu'effleurer les trois autres. Dans le camp des forces de l'ordre, trois policiers sont dans un état inquiétant, des pierres les ayant atteints en plein tête. Les autres victimes souffrent de contusions et de fractures. >>>>

L'Express 17.02.2009
Antsiranana. Deux pilleurs blessés - La situation a failli dégénérer dans la capitale du Nord. Une bande de jeunes ont semé le désordre en pillant un magasin. - Deux personnes blessées, quatre autres arrêtées et un magasin pillé. C'est le bilan provisoire de l'affrontement éclair survenu à Antsiranana, hier. L'intervention des forces de l'ordre a permis de maîtriser la situation. Pour l'opposition, la tension semble se durcir entre les deux ailes. >>>>>

L'Express 17.02.2009
Administration de la ville d’Antananarivo. L'anarchie s'installe dans la capitale - Face à deux administrations en conflit et qui fonctionnent au ralenti, la population se retrouve en perte de repères par rapport au respect de la loi et du civisme. - A défaut d'une autorité vraiment responsable pour gérer la cité dans la situation actuelle, l'anarchie est perceptible un peu partout et dans plusieurs domaines. L'hygiène se positionne comme le domaine le plus vulnérable. Dans
les quartiers les ordures s'accumulent. « La venue des camions à ordures devient de plus en plus irrégulière. Cela fait plusieurs jours que les détritus n'ont pas été enlevés », se plaint Odette Ranivoarisoa, responsable des affaires sociales au sein du fokontany d'Andohanimandroseza. >>>>>

Midi 17.02.2009
Manifestation sur la Place du 13 mai. Les ministres du Gouvernement Roindefo n’ont pu entrer dans leurs bureaux malgré les efforts entrepris par une foule survoltée. La prise des Ministères a échoué - (...) A cause de la présence massive des éléments des forces de l’ordre qui ont barré la route d’Andohananalakely, les manifestants ne sont pas parvenus à investir le Ministères de la Population et celui de la Jeunesse et Sports. Ce qui a entraîné la colère de certains d’entre eux, qui ont essayé de forcer les barrages érigés par des éléments de l’Emmonat, installés devant le Régiment militaire N°1 à Analakely. Les affrontements entre ces éléments des forces de l’ordre et une partie de la foule ont duré plus de deux heures. Après ces heurts, Andry Rajoelina est revenu sur la Place du 13 mai afin de demander à la foule de quitter les lieux et de rentrer chez elle. « Une stratégie bien élaborée sera présentée demain (voir ce jour) afin de continuer le mouvement pacifiquement », a-t-il soutenu. Et de continuer qu’« il ne faut plus sacrifier la vie des manifestants ». >>>>>

Midi 17.02.2009
Communauté internationale. Nous demandons à tous les responsables de faire preuve de modération, de retenue et de sagesse. Un appel à s’abstenir de toute action violente - Les membres de la communauté internationale résidant dans le pays se sont donnés rendez-vous, dans la matinée d’hier, à la résidence de France, à Ivandry. Ils étaient une dizaine à être présents, les ambassadeurs des Etats-Unis, d’Algérie, du Sénégal, d’Allemagne, d’Egypte, de la Libye, le nonce apostolique, le chef de la délégation de l’Union Européenne, le représentant du PNUD et le chargé d’Affaires de l’ambassade de France. Ils ont fait la déclaration suivante, par le biais du doyen du corps diplomatique, « Nous, membres de la communauté internationale résidant à Madagascar, appelons à nouveau solennellement les parties en présence à s’abstenir de toute action violente ou provocatrice. Trop de morts et de destruction ont déjà endeuillé Madagascar, aussi demandons-nous à tous les responsables de faire preuve de modération, de retenue et de sagesse ». >>>>>

Midi 17.02.2009
Projet QMM. Des retombées économiques positives sont déjà constatées au niveau des communes touchées. 14 millions USD investis dans le social - A l’instar de toutes les sociétés qui investissent à Madagascar, Rio Tinto/QMM investit dans le capital social. Près de 14 millions USD y ont été déjà alloués depuis le début 2007 jusqu’à la fin de l’année dernière. Les plus grands investissements réalisés sont entre autres, la mise en place de la centrale électrique de Mandena. Outre la fourniture d’énergie pour l’exploitation de la compagnie au niveau de ses sites d’intervention, cette centrale alimentera également la ville de Taolagnaro avec une puissance de l’ordre de 3,8 mégawatts. Une sous-station est ainsi créée en ville pour ce faire. Force est de constater que le besoin en électricité de la ville s’élevant actuellement à 1,5 Mégawatts connaîtra une hausse étant donné le développement des activités sur place et son ouverture pour ne citer que le monde de la téléphonie. >>>>>

Midi 17.02.2009
Des missions d’investissements reportées à cause de la crise - Les pertes inhérentes à la crise actuelle continuent pour l’économie malgache qui se trouve dans une situation difficile et aura du mal à rattraper le temps perdu. - A cause de la crise actuelle, chaque jour qui passe, c’est l’image de marque de Madagascar vis-à-vis des investisseurs internationaux qui est affectée. « La situation est de plus en plus grave car tous les jours, nous recevons des messages de report de missions d’investissements » déclare un responsable d’un cabinet de consultance dont l’une des missions est justement de coordonner, des projets d’implantation d’investissements étrangers à Madagascar. >>>>>

Clicanoo 17.02.2009
Affrontements entre partisans de “TGV” et les militaires - Un face-à-face très tendu a eu lieu hier à Antananarivo entre les forces de l’ordre, qui ont fait usage de tirs de sommation, et des partisans du maire déchu de la capitale Andry Rajoelina. - L’opposant malgache Andry Rajoelina, qui réclame la démission du président Marc Ravalomanana, a échoué lundi à installer “ses” ministres dans les bâtiments des ministères à Antananarivo.
(...) Des négociations entre les deux camps avaient été entamées la semaine dernière pour trouver une issue à la crise. “Les discussions sont terminées, car une de nos conditions est la démission du président, mais il ne veut pas partir”, a toutefois affirmé M. Rajoelina au quotidien français Le Monde publié lundi, ajoutant qu’il refusait de négocier avec quelqu’un qui a “du sang sur les mains”. Il a également assuré bénéficier du soutien de la majeure partie de l’armée. “L’armée n’a plus confiance, 80% est avec moi, je ne parle pas des généraux, pour eux il y a aussi l’appel de l’argent”, affirme-t-il. Andry Rajoelina s’est défendu d’être manipulé par l’ex-président Didier Ratsiraka, exilé en France. “Je ne suis pas du tout manipulé, je suis un homme d’ouverture, je parle avec tout le monde. J’ai discuté avec Didier Ratsiraka. Mais il n’y a pas les mains de Ratsiraka dans tout ce que je fais”, a-t-il dit >>>>>

VOA 16.02.2009
Tense Standoff in Madagascar's Capital - Police and protesters are in a standoff in Madagascar's capital, as opposition leader Andry Rajoelina moves to put his own government in power.
Thousands of protesters who had gathered in central Antananarivo began marching toward government ministries but were blocked by security forces. >>>>>

UN News Centre 16.02.2009
UNESCO chief deplores deaths of journalists in Republic of Congo, Madagascar - Stressing the importance of freedom of expression, the head of the United Nations agency tasked with upholding press freedom today condemned the deaths of journalists in the Republic of the Congo and in Madagascar. >>>>>

ARTE TV Reportage vom 14.02.2009 - Madagascar : Kampf um Macht und Ego - Der vor Afrikas Ostküste gelegene Inselstaat im Indischen Ozean steht seit zwei Wochen im Zeichen eines erbitterten Machtkampfes zwischen Regierung und Opposition. Bei einer Protestkundgebung hatten Soldaten am Wochenende ohne Vorwarnung in die Menge gefeuert. >>>TV Reportage >>>

Le Monde 16.02.2009, 15:10 Uhr
A Madagascar, Andry Rajoelina, maire déchu d'Antananarivo, défie le pouvoir - Il habite un quartier chic de la capitale malgache, dans une maison patricienne au fronton de laquelle s'alignent des colonnes aux allures de temple grec, protégée par près d'une centaine de gardes postés jusque dans les rues adjacentes. Vivant désormais en reclus, Andry Rajoelina, maire déchu d'Antananarivo, reste à la tête du mouvement de protestation lancé voici trois mois à Madagascar. Un mouvement dont l'ambition, selon cet ex-organisateur de soirées qui a fait fortune dans le secteur de la communication, est de renverser le président en exercice, Marc Ravalomanana.
Celui que ses partisans surnomment "TGV" met la main aux derniers détails de l'épreuve de force prévue pour le lundi 16 février. Il a décidé de lancer ses partisans vers les ministères de la capitale, pour y installer "ses" ministres, laissant planer la menace de violences comparables à celles du 7 février. La garde présidentielle avait alors ouvert le feu sur des manifestants qui, suivant un mot d'ordre lancé par l'ex-maire d'Antananarivo, marchaient vers un palais abritant le bureau de Marc Ravalomanana, tuant au moins trente et une personnes et en blessant plus de deux cents. >>>>>

AP 16.02.2009, 14:15 Uhr
Madagascar troops, opposition in standoff - Anti-government protesters and security forces were in a standoff Monday in Madagascar's capital after an opposition leader vowed to put his own government in place.
Security forces patrolled near government offices, some government workers were sent home for safety reasons and negotiations were under way to try to prevent violence at the central square in Antananarivo.
Opposition leader Andry Rajoelina accuses President Marc Ravalomanana of misspending funds and says the president is responsible for the Feb. 7 deaths of at least 25 civilians killed by police fire. >>>>>

Earth Times 16.02.2009
Security forces in Madagascar fire shots, tear gas to quell demo - Security forces in Madagascar fired warning shots and tear gas on Monday to repulse a crowd of stone-throwing opposition protestors who gathered near government buildings to press for the installation of a new administrationThe standoff took place near the central May 13 square in the capital Antananarivo, when around 10,000 people answered a call by self-proclaimed national leader Andry Rajoelina to usher in his "ministers." >>>>>

AFP 16.02.2009, 13:00 Uhr
Thousands gather for fresh Madagascar protests - Thousands of demonstrators gathered in Madgascar's capital Monday for fresh protests against the government of President Marc Ravalomanana. - Around 10,000 protesters flocked to Antananarivo's main square as the capital's former mayor, Andry Rajoelina, urged a rival administration he named last week to take up their ministerial posts in defiance of the government.
Rajoelina, who has declared himself in charge of the country's affairs, has named 12 "ministers" he said would take office on Monday. He urged supporters to occupy government offices, but it was unclear which ministries the protesters would target in the latest escalation of political unrest which has claimed the lives of around 100 people.
Monja Roindefo, named "prime minister" by Rajoelina, told the crowd of police threats not to fire warning shots. "The police chief said there would be no warning shots. This means a clear lack of legality in Madagascar as declared by a police chief who claims to be lawful," Roindefo said. >>>>>

Reuters 16.02.2009
Unrest may suffocate Madagascar tourism -operators - Madagascan tourism may collapse if political foes stay locked in a bitter power struggle that has killed around 125 people, the industry warned on Monday.
After weeks of civil unrest, the industry -- worth $393 million to the Indian Ocean island last year -- has seen nearly all bookings cancelled for the start of 2009, according to a statement by an umbrella group representing tourism companies.
Opposition leader Andry Rajoelina, a former disc jockey turned charismatic politician, accuses president Marc Ravalomanana of transforming Madagascar into a dictatorship and has established a parallel administration.
"We have seen a cancellation rate of close to 100 percent for the first quarter of 2009 and an occupation rate of less than 10 percent at hotels," the tourism group wrote in a statement. "The recent dramatic events are the prelude to a catastrophic tourist season if a political solution is not found very soon." >>>>>

L'Express 16.02.2009
Manifestation de l’opposition. Appel à la grève générale - La paralysie de l’administration administrative et la désobéissance civile ont été lancées à l’issue du rassemblement de samedi. - Après une trêve de deux jours , suite aux incidents survenus lors des tentatives de pillage jeudi dernier et qui s’est soldé par la mort de trois personnes, une dizaine de blessés et plusieurs arrestations, le collectif de l’opposition locale a repris la voie de la manifestation samedi par le biais d’un meeting organisé sur la place de la démocratie au bord de mer, au cours duquel, un appel à la grève générale et à la désobéissance civile ont été lancés à partir de ce jour.
« L’idée est de faire sortir les fonctionnaires de leurs bureaux afin qu’ils puissent expliquer, tout ce qui ne va pas sur la place de la démocratie » explique Alexis Bemananjara, un des ténors de l’opposition locale. >>>>>

L'Express 16.02.2009
MANIFESTATION POLITIQUE. Rajoelina annonce la prise des ministères - La manifestation conduite par Andry Rajoelina va franchir une autre étape en installant les « ministres du gouvernement Monja Roindefo ». - Andry Rajoelina, le «président de la Haute autorité de la transition», souhaite passer à la vitesse supérieure. Le fondateur du Tanora malagasy vonona (TGV) veut mettre en place les «ministres de la transition», dans leurs départements respectifs.
«Nous allons installer les ministres à partir de lundi», a déclaré Andry Rajoelina sur la Place du 13 Mai samedi. L'annonce du «président de la Haute autorité de la transition», a été accueillie avec satisfaction par les manifestants.
Le fondateur de l'association TVG a donné des indications sur la façon dont son équipe compte installer les ministres. >>>>>

L'Express 16.02.2009
PRISE DE MINISTÈRES. Mise en garde des autorités - Les responsables au sein du gouvernement Charles Rabemananjara lancent une sommation avant l'heure.
« Les bureaux administratifs, aussi bien dans la capitale que dans les régions, sont classés zones rouges », a déclaré le vice-amiral Mamy Solofoniaina Ranaivoniarivo, le nouveau ministre de la Défense nationale. Il est intervenu sur la station Radio Madà, très tard dans la nuit, quelques heures avant la prise de ministères indiquée par Andry Rajoelina.
Edmond Rakotomavo, préfet de police d'Antananarivo lui a succédé.
Il a soutenu qu'« aucune sommation n'est requise face à une manifestation sur la voie publique qui plus est dans une zone sensible ».
Le préfet de police a avancé que les barrages érigés devant la zone sensible visent à disperser la foule. Il a également distingué « manifestation sur la voie publique qui est interdite » et « attroupement sans autorisation nécessitant deux ou trois sommations ». >>>>>

L'Express 16.02.2009
Tuerie à Ambohitsorohitra. Ravalomanana annonce l’ouverture d’une enquête - Marc Ravalomanana s’est montré samedi à Mahamasina en tant que président de la République légal. Il a ordonné le rétablissement dans l’immédiat de l’ordre public. - Un nouveau souffle pour le président de la République Marc Ravalomanana très ému devant une foule ayant rempli le stade de Mahamasina pour lui apporter son soutien. Il n’a pas hésité à lancer un appel aux responsables étatiques afin qu’ils procèdent à l’application de la loi.
A la fois ferme et rassembleur, Marc Ravalomanana a rappelé qu'il est le président de tous les Malgaches et que tout peut se discuter. Un appel du pied pour un dialogue qui est en train de capoter. « Si quelqu'un a des idées, qu'il les apporte et qu'on en discute. Tout est possible quand on se concerte », a-t-il souligné. >>>>>

L'Express 16.02.2009
« GOUVERNEMENT DE TRANSITION » - Tiko au banc des accusés - Le ministre des Finances du “gouvernement Roindefo” parle de plus de Ar 240 milliards de manque à gagner de l'état envers Tiko. - C'est un dossier chaud. Benja Razafimahaleo, ministre des Finances du « gouvernement de transition » parle d'un manque à gagner de 240 milliards ariary de l'Etat vis à vis du groupe Tiko. C'était samedi lors du rassemblement populaire des pros Andry Rajoelina sur la place du 13 mai. Sans avoir cité la source, il a parlé d'un manque à gagner qui comprendrait des exonérations fiscales durant la période 2005 et 2008 et qui s'élève à 60 milliards d’ariary au total.
« Des agents du service du trésor s'attellent à l'heure actuelle à détruire les documents qui contiennent ces irrégularités », accuse Benja Razafimahaleo devant la foule. >>>>>

Midi 16.02.2009
Carnage du 7 février. En tant que Président de la République, en vertu de la Constitution, je suis le premier responsable du peuple malgache. Ravalomanana révèle à Mahamasina une commission d’enquête indépendante - Trois jours après son premier meeting, les partisans de Marc Ravalomanana se sont de nouveau donné rendez-vous, avant-hier, au stade municipal de Mahamasina. Pour ce second rassemblement populaire, le Président de la République a répondu présent. A l’instar du premier meeting organisé par le bureau politique du TIM, le deuxième meeting a fait le plein à Mahamasina. Outre, les gradins et les tribunes, la pelouse était également noire de monde. Une ambiance survoltée. D’entrée de jeu, le chef de l’Etat a déclaré « En tant que Président de la République, en vertu de la Constitution, je suis le premier responsable du peuple malgache sur le territoire national. Je suis entièrement prêt à préserver ma fonction et à assumer mes responsabilités jusqu’au bout. Je n’abandonnerai pas le peuple. Je tiens mon engagement de respecter et de défendre la Constitution et de préserver l’intérêt général ».  >>>>>

Midi 16.02.2009
« Gouvernement de transition ». Andry Rajoelina et Monja Roindefo ont porté leur choix sur Raonenantsomampianina. Reste à savoir si ce général retraité est l’« officier de consensus » tant attendu. Un ex-Cemgam, ministre de la Défense - Le ministre de la Défense nationale du gouvernement de Monja Roindefo a été finalement nommé. Il s’agit du général de division Raonenantsomampianina. Andry Rajoelina et Monja Roindefo ont surpris car plus d’un s’attendaient à la nomination du gal Dolin Rasolosoa, l’actuel directeur de Cabinet à la CUA, qui ne figure plus parmi les assidus de la Place du 13 mai depuis la tragédie d’Ambohitsorohitra. Le gal Raonenantsomampianina n’est pas un inconnu. Il se trouve parmi les officiers généraux de l’Armée qui avaient défendu la cause de Marc Ravalomanana en 2002. Celui-ci l’a nommé quelques années après chef de l’Etat Major Général de l’Armée Malagasy (Cemgam). La deuxième nomination qui a été publiée ce samedi sur la Place du 13 mai, c’est celle de Gilbert Raharizatovo, ministre du Tourisme. >>>>>

Midi 16.02.2009
L'HIMO dans tout le pays annonce le Président - Lutte contre la pauvreté. Devant une foule de partisans estimés à 30 000 personnes (selon AFP), le Président de la République de Madagascar, Marc Ravalomanana annonce une importante mesure économique. - Il s'agit, en l'occurrence de la poursuite du programme Haute Intensité de Main d'Oeuvre (HIMO) dans tout Madagascar. Une manière pour le Chef de l'Etat de confirmer  sa volonté de rechercher les moyens d'améliorer les conditions de vie des couches les plus pauvres. >>>>>


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