Der Machtkampf in Madagaskar - 09. - 15. Februar 2009

euronews 15.02.2009
Erneut Demonstrationen in Madagaskar - Eine Woche nach der blutigen Niederschlagung einer Anti-Regierungs-demonstration in Madagaskars Hauptstadt Antananarivo haben die rivalisierenden Politiker dort erneut Kundgebungen veranstaltet. Der Oppositionsführer und selbsternannte Präsident Andry Rajoelina kündigte für Montag an, seine eigene Regierung zu bilden. >>> mit Video >>>

euronews 15.02.2009
Rival leaders in Madagascar hold rallies - One week after police fired on opposition supporters, rival politicians in Madagascar have held simultaneous rallies in the capital. Despite calls for calm from international diplomats, the two camps went ahead with the shows of strength. At his rally,opposition leader Andry Rajoelina told a 10,000 strong crowd he would start forming his own government. >>> Video >>>

Clicanoo 15.02.2009
A Tana, l’affrontement redouté n’a pas eu lieu - Les partisans de Marc Ravalomana ont rempli le stade Mahamasina, hier, tandis que 10 000 personnes clamaient leur soutien à Andry « TGV » Rajoelina, à un kilomètre de là. Les deux manifestations, finalement, se sont terminées dans le calme. - (...) Encadrées par les forces de sécurité, les deux manifestations ont pris fin dans un calme relatif hier après-midi. « Je tiens à dire qu’en tant que président je suis le premier responsable de la population, de ce fait, je regrette qu’il y ait eu des morts pendant les différentes manifestations et je tiens à présenter mes condoléances aux familles », a déclaré le chef de l’Etat. « Je suis président de la République et je tiens à le rester jusqu’à la fin de mon mandat (fin 2011), tout problème à Madagascar peut se résoudre par la discussion, nous allons tout faire pour rétablir la paix dans le pays et œuvrer au redressement économique ». Mercredi, le camp présidentiel avait organisé une première riposte dans ce même stade municipal de Mahamasina en réunissant plus de 30 000 partisans pour soutenir Marc Ravalomanana. De son côté, le maire destitué de la capitale, Andry Rajoelina, a moins mobilisé hier que samedi dernier, réunissant environ 10 000 personnes sur la place du 13-Mai, lieu historique de la contestation politique. La semaine dernière, il avait annoncé devant quelque 20 000 partisans avoir pris la tête d’une « Haute autorité de transition ». - « TGV » nomme trois autres « ministres » >>>>>

Xinhua 15.02.2009
Madagascan official: talks ongoing despite war of words - A Madagascan official said Saturday talks with the opposition are continuing and will produce "some results" next week despite the war of rhetoric during the parallel mass gatherings launched by the two rival groups. "We are on the way to dialogue. It will surely produce some results next week," Francis, who is only identified by his family name and in charge of communication of the prime minister's office, told Xinhua by phone. He was commenting on the latest speech of opposition leader Andry Rajoelina.
During a gathering at the May 13 square Saturday, the deposed mayor of Antananarivo declared that the "ministers" of his "government of transition" will start to take over their ministries on Monday.
"Each of them will be escorted by several guards to take over his ministry, in a peaceful way," Masimana Manantsoa, head of the interior ministry named by Rajoelina, told Xinhua by phone. >>>>>

Al Jazeera 14.02.2009
Madagascar rivals stage rallies - (...) Marc Ravalomanana, Madagascar's president, addressed at least 35,000 supporters on Saturday in what was his first public appearance since violent clashes began in late January. Ravalomanana insisted he would remain president despite the challenge to his leadership by Andry Rajoelina, the capital's former mayor.
"I am president of the republic and I intend to remain so until the end of my mandate" in late 2011, he told supporters gathered in the capital's municipal stadium. "Every problem in Madagascar can be resolved through discussion. We will do everything to restore peace."
However, just one kilometre away on May 13 Square, Rojoelina told about 10,000 supporters he would start putting his government in place on Monday and urged the president to stand down. >>>>>

24 heures 14.02.2009
Madagascar: la neutralité de l'armée à l'épreuve de la crise - Les Les forces armées malgaches - police, gendarmerie et armée - ont adopté une position de neutralité dans la crise politique actuelle mais elles sont convoitées par les deux camps, qui cherchent à rallier leur soutien. - Même si elle a dirigé un directoire militaire de quelques mois en 1975, l'armée affiche en général son impartialité politique, une spécificité malgache sur un continent habitué aux coups d'Etat militaires.
"N'importe qui pouvait prendre le pouvoir lundi et mardi (26 et 27 janvier, jours de pillages généralisés dans l'île, ndlr). Ici, il y a une tradition légitimiste, pas une tradition de putschistes", analyse Jean-Eric Rakotoharisoa, un constitutionaliste.
Lors de la précédente crise en 2002, l'armée s'était cependant scindée entre "légalistes" fidèles au président Didier Ratsiraka et "légitimistes" soutenant le mouvement de l'opposant Marc Ravalomanana, une fracture qui avait conduit à des combats et à l'emprisonnement ultérieur d'officiers restés fidèles au régime. >>>>>

Sonntags Zeitung (CH) 14.02.2009
Anhänger rivalisierender Lager demonstrieren in Antananarivo - Eine Woche nach der blutigen Niederschlagung einer Kundgebung in Madagaskar haben sich erneut Anhänger der beiden rivalisierenden Lager zu Grossdemonstrationen versammelt. - Mehr Woche nach der blutigen Niederschlagung einer Kundgebung in Madagaskar haben sich erneut Anhänger der beiden rivalisierenden Lager zu Grossdemonstrationen versammelt. >>>>>

AFP 14.02.2009
Rival camps hold rallies in Madagascar's tense capital - Supporters of President Marc Ravalomanana and opposition leader Andry Rajoelina held rival rallies Saturday in the capital of Madagascar, one week after security forces killed 28 protesters.
Antananarivo's municipal stadium was packed with 30,000 backers of Ravalomanana, whose power struggle with Rajoelina has fomented protests, riots and looting that have left around 100 people dead since last month.
Just one kilometre (half a mile) away, supporters of the city's former mayor gathered at May 13 Square, the location of choice for opposition rallies. >>>>>

Xinhua 14.02.2009
Madagascar rivals ready for constructive talks, but each maintains position - International mediators reaffirmed confidence in the willingness of the Madagascar rivals to continue negotiations on Friday, but neither of the two camps showed signs of having softened their positions.
A delegation of the Indian Ocean Commission (IOC) arrived Wednesday for mediation between President Marc Ravalomanana and the opposition led by the sacked Antananarivo mayor, Andry Rajoelina. >>>>>

L'Express 14.02.2009
Dialogue. Les négociations dans l’impasse - Pour l'instant, le dialogue amorcé entre les représentants du président Ravalomanana et ceux de Andry Rajoelina, «président de la Haute autorité de la transition», accouche d'une souris. - Un pas en avant, un pas en arrière. Les représentants du président Marc Ravalomanana et ceux de Andry Rajoelina, «président de la Haute autorité de la transition» n'ont pu arracher qu'une déclaration sur la conduite à tenir dans les discussions entre les deux parties.
Les quatre chefs d'Église, le visage grave et tendu, attendent les journalistes dans la salle de conférence de l'Épiscopat à Antanimena, lieu du dialogue, hier en fin d'après-midi. Mgr Odon Razanakolona a lu un communiqué relatif aux résultats des discussions entre les protagonistes, avec la médiation du Conseil chrétien des Églises (FFKM).
La déclaration n’a fait que résumer les conditions de négociations acceptées par les deux parties. «Il existe une note d'espoir», a-t-il indiqué, en lisant la dernière phrase de l'annonce. >>>>>

L'Express 14.02.2009
MANIFESTATION. Duel à distance entre TIM et TGV - Deux manifestations politiques opposées se tiendront ce jour à Analakely et à Mahamasina. Une situation qui n'a jamais existé depuis le début de la crise. - La situation risque d'être tendue ce jour dans la capitale. Avec les deux manifestations politiques parallèles des deux camps protagonistes, des éventuelles petites étincelles pourraient provoquer le danger. Les partisans du mouvement de contestation dirigé par Andry Rajoelina se rendront ainsi à l'endroit habituel, sur la Place du 13 Mai, pour accueillir les autres nouveaux membres du « gouvernement de transition », dont le ministre de la Défense nationale. Tandis que les partisans du président de la République Marc Ravalomanana vont se réunir au stade de Mahamasina. - Meetings non autorisés >>>>>

L'Express 14.02.2009
CONJONCTURE ECONOMIQUE. Le secteur privé prépare une réplique - Les opérateurs veulent interpeller les politiciens sur les méfaits de la crise sur l'économie. Des patrons réfléchissent sur la stratégie à adopter. - Le Le secteur privé est la principale victime de la crise politique. Tous les secteurs d'activité subissent de plein fouet les impacts des violences et de la perturbation des activités économiques. Lors de la rencontre avec les représentants de la Commission de l'océan Indien (COI) jeudi, les opérateurs ont manifesté leur désir de montrer le poids du secteur privé, qui représente plus de 500 000 salariés. C'est la majorité silencieuse et principale victime du ralentissement des activités économiques dans tout Madagascar. >>>>>

L'Express 14.02.2009
Finances. « Les bailleurs de fonds non complaisants » - « Contrairement à ce qui a été annoncé vendredi dernier sur une radio locale, le fait que le dossier de Madagascar ne soit pas passé devant le conseil d'administration du Fonds monétaire international montre la non complaisance des bailleurs », déclare un économiste. « Il ne s'agirait pas comme on l’a laissé entendre, d'un retard dû aux émeutes qui n'ont débuté que le 26 janvier. C'est la conséquence d'une gestion non transparente des deniers publics », continue notre source.
La suspension de l’aide budgétaire décidée par les bailleurs est une autre conséquence de cette mauvaise gestion. >>>>>

Midi 14.02.2009
Conseil d’Etat. La demande de sursis à exécution de l’arrêté instituant une délégation spéciale a été rejetée. Guy Rivo Randrianarisoa reste PDS - Le conseil d’Etat a rendu son arrêt, dans la matinée d’hier, sur la demande de sursis à exécution. Cette juridiction a jugé qu’il n’y a plus à se prononcer sur la demande de sursis à exécution de l’arrêté N°1919/ 2009, instituant une délégation spéciale au sein de la CUA. Il est à noter que les juges administratifs ne se sont pas encore prononcés sur le fonds. Selon Olga Rasamimanana, adjoint au maire, chargée des techniques et Infrastructures (collaboratrice de Andry TGV), d’indiquer que le plaignant poursuit son recours à l’annulation de la mise en place du PDS. >>>>>

Midi 14.02.2009
Place du 13 mai. Pas de nomination hier - Aucun ministre n’a été nommé hier sur la place du 13 mai. D’après Monja Roindefo, « cette décision a été prise à la demande des médiateurs étrangers ». Toutefois, il a promis que « tous les membres du gouvernement seront connus ce jour ». Faut-il rappeler que jusqu’ici, huit ministres ont déjà été présentés à la foule. Pour sa part, Andry Rajoelina a annoncé hier, qu’il ne négociera plus avec le camp Ravalomanana. « En ce moment, la Révolution orange est à la recherche de moyens nécessaires pour donner un caractère légal à ce mouvement, car la légitimité est déjà acquise », a-t-il soutenu. Une décision qui a surpris tout le monde dans la mesure où elle survient au lendemain de la médiation, organisée par la communauté internationale. >>>>>

Midi 14.02.2009
Les travailleurs réagissent : « Laissez-nous travailler  en paix! » - Face à la situation qui prévaut dans le pays, une association des travailleurs a été créée par une trentaine de fondateurs. Elle regroupe les fonctionnaires, les employés de la zone Franche et du secteur privé ainsi que les opérateurs se lançant dans une profession libérale. Se sentant victimes depuis ces derniers temps par les troubles, ils réagissent et clament à haute voix: « Laissez-nous travailler en paix car cela met l'économie en ruine! », lors d'une conférence de presse organisée hier. En fait, ces travailleurs dénoncent qu'ils ne peuvent pas remplir normalement leurs tâches en raison des menaces infligées à certains d'entre eux. >>>>>

der Freitag 13.02.2009
Mais, Palmöl und zwei Präsidenten - Das madegassische Parlament soll den umstrittenen Präsidenten Ravalomanana seines Amtes entheben, damit das Land nicht in den Sog einer schweren Staatskrise gerät - Der Bürgermeister von Antananarivo ist ein schneller Mann. Schon mit 32 Jahren war Andry Rajoelina Stadtoberhaupt von Madagaskars Hauptstadt. Deshalb wird er auch Andry "TGV" (nach dem französischen Hochgeschwindigkeitszug) genannt. Ende Januar, mittlerweile 34 Jahre alt, ernannte er sich selbst zum Staatsoberhaupt des Inselstaates vor der Südostküste Afrikas, ungeachtet der Tatsache, dass es einen amtierenden Präsidenten gibt. Das konnte nicht gut gehen. Doch die Brutalität, mit der Präsident Marc Ravalomanana und der Staatsapparat zurückschlugen, überraschte. >>>>>

Amnesty International 13.02.2009
Madagascar: Investigate killings by security forces - Amnesty International is calling on the Malagasy authorities to open an independent and impartial investigation into the use of excessive force by the Presidential Guard against unarmed demonstrators marching towards a presidential palace, which resulted in at least 31 deaths and more than 200 injured. >>>>>

AFP 13.02.2009
5,000 in Madagascar opposition protest - Five thousand supporters of Madagascan opposition leader Andry Rajoelina gathered in the capital Antananarivo on Friday to demand the resignation of President Marc Ravalomanana.
"All we are trying to do right now is to remain within the boundaries of the law. At the moment, legitimacy is on our side," the 34-year-old Rajoelina told the rally.
"When the people is no longer behind you, you have to step down," he added, in reference to Ravalomanana, whom he describes as a dictator starving his people. >>>>>

Der Standard 13.02.2009, 13:58 Uhr
Neue Gewalt im Machtkampf - Mindestens drei Tote bei Auseinandersetzung zwischen Plünderern und Sicherheitskräften - Auf der Tropeninsel Madagaskar sind mindestens drei Menschen bei einer Auseinandersetzung zwischen Ordnungskräften und Plünderern in der Stadt Tulear ums Leben gekommen. Nach Medienberichten vom Freitag wurden zudem am Vortag zehn weitere Menschen bei den Zusammenstößen in der im Südwesten des Inselstaates gelegenen Stadt schwer verletzt. >>>>>

Courrier International 13.02.2009
Madagascar - L'erreur du président Ravalomanana - La cession à une société sud-coréenne de plus d'un million d'hectares est l'une des causes de la révolte des Malgaches, qui restent très attachés à leur terre. - (...) Deux hommes aujourd'hui ennemis, le président Marc Ravalomanana et le maire de la ville Andy Rajoelina, ont cependant mené des parcours comparables. En effet, pour chasser du pouvoir Didier Ratsiraka (au pouvoir durant vingt-trois ans avec le soutien de la France) et imposer en 2002 sa victoire électorale, Marc Ravalomanana avait dû recourir à une vaste mobilisation populaire, multipliant les meetings pour dénoncer les trucages du premier tour des élections et suscitant une révolution pacifique avant de prendre brièvement les armes pour conquérir toute l'île. Malgré sa réélection en 2006, Ravalomanana a à la fois déçu et inquiété. >>>>>

Yahoo/AP 13.02.2009
Madagascar: quatre morts dans des affrontements entre policiers et pillards - La police a tiré sur des pillards dans le sud de Madagascar, faisant au moins quatre et cinq blessés, ont annoncé les autorités malgaches, vendredi. - Des semaines de tension politique ont déclenché des vagues de violences sur cette île pauvre de l'océan Indien. Toutefois, Samueline Raheliarisoa, le gouverneur de cette région méridionale où les incidents se sont produits jeudi, a déclaré ignorer si ces violences étaient politiques motivées.
Un porte-parole de la police, Lala Rakotonirina, a précisé que toutes les victimes des affrontements de jeudi étaient des civils. Il a ajouté que 34 autres personnes ont été interpellées à Toliara, à un millier de kilomètres au sud-ouest de la capitale, Antananarivo. Toliara était calme vendredi. >>>>>

Herald Tribune 13.02.2009
Madagascar: 4 killed as police, looters clash - Police fired on looters in southern Madagascar, leaving four dead and five wounded, officials said Friday.
Weeks of political tension have sparked deadly violence in this impoverished Indian Ocean island nation, chiefly in the capital.
But Samueline Raheliarisoa, governor of the southern region where Thursday's unrest occurred, said: "I don't know if this was political."
Police spokesman Lala Rakotonirina said all the dead and wounded were civilians, and added 34 people were arrested Thursday in Toliara, some 1,000 kilometers (600 miles) southwest of the capital, Antananarivo. Toliara was calm Friday morning, the officials said. >>>>>

Reuters 13.02.2009
ICRC sends emergency medical supplies - The International Committee of the Red Cross (ICRC) is airlifting medical supplies from Nairobi to Madagascar. - The items dispatched are intended for the treatment of people wounded in the recent outbreak of violence. Hospital sources estimate that more than 350 people have been wounded since protests turned violent at the end of January.
The ICRC is stepping up its support to the Malagasy Red Cross Society and sending additional staff to the island. "The situation is worrying," said Valery Sasin, an ICRC surgeon who joined the team in Antananarivo yesterday.
"We want to be prepared in case the violence flares up again and to make sure the wounded receive proper treatment and care." A chartered cargo aircraft left Nairobi this morning bound for Antananarivo with four kits for treating the war-wounded, 70 wound-dressing kits, 50 stretchers and a dispensary tent. >>>>>

Reuters 13.02.2009
Madagascar's political foes start talks to end unrest - Madagascar's feuding president and opposition leader have sent teams into talks aimed at ending of political unrest that have killed at least 125 people, foreign diplomats said on Thursday.
The power struggle between the capital's former mayor Andry Rajoelina and President Marc Ravalomanana has stoked the worst scenes of street violence on the Indian Ocean island for years and dented foreign investor confidence. >>>>>

Badische Zeitung 13.02.2009
Machtkampf auf der Tropeninsel Madagaskar - (...) Dabei war Ravalomanana für den Westen ein Hoffnungsträger. 2001 und nach seiner Wiederwahl 2006 ging er wirtschaftliche Reformen an, stellte dazu den "Madagascar Action Plan" (MAP) auf und versprach, sich bei der Armutsbekämpfung an den Millenniumszielen der UNO zu orientieren. Sechs Prozent Wirtschaftswachstum konnte Ravalomananas Regierung in den vergangenen Jahren vorweisen, die öffentlichen und privaten Investitionen stiegen. Bundespräsident Horst Köhler lobte ihn bei einem Staatsbesuch in den höchsten Tönen und nannte den Fortschritt Madagaskars beispielhaft auch für andere Länder Afrikas.
Hat Köhler nicht genau hingesehen? Es gibt eine Kehrseite dieser vermeintlichen Erfolgsgeschichte. Madagaskar steht auf dem "Human Developement Index" der UNO noch immer auf Platz 143 von 177. >>>>>

L'Express 13.02.2009
Médiation. Laborieux début du dialogue - Les discussions entre les partisans du président Ravalomanana et ceux de Andry Rajoelina n’entrevoient pas encore de sortie de crise après deux jours de débat. - Patience. C’est l’état d’esprit qu’il faut avoir pour trouver une solution à la crise politique actuelle. La deuxième journée de négociations entre le camp du président Ravalomanana et celui de Andry Rajoelina, «président de la Haute autorité de la transition», ne débouche pas encore sur quelque chose de concret. >>>>>

L'Express 13.02.2009
Questions à...Alain Joyandet. «Une capacité consensuelle est observée de part et d’autre» - Le secrétaire d’État français chargé de la Coopération et de la francophonie fait le point sur la mission de la COI et sur les relations de la Grande Ile avec la France. - Qu’avez-vous retenu de votre brève mission à Madagascar ? - Je voudrais d’abord préciser que la France n’est pas venue seule. Nous sommes venus ici dans le cadre de la Commission de l’océan Indien pour une mission d’évaluation. Nous ne sommes pas en charge d’une médiation. C’est le secrétaire général adjoint des Nations Unies qui s’est occupé de la facilitation du dialogue. Nous avons surtout passé deux messages. D’abord, il faut tout faire pour éviter de nouvelles violences et des morts. Et je crois que nous avons été entendus par les deux parties. Le deuxième message porte sur la nécessité du dialogue. Celui-ci est engagé, et nous souhaitons qu’il aboutisse dans les plus brefs délais, même si nous savons que ce sera un peu long. >>>>>

L'Express 13.02.2009
PLACE DU 13 MAI. Quatre autres ministres nommés - Les manifestants de la place du 13 mai ont accueilli hier, quatre nouveaux membres du « gouvernement de la Transition ». - Le « Premier ministre de la Transition » Monja Roindefo compose peu à peu son gouvernement. Quatre autres nouveaux membres ont été présentés, hier sur la place du 13 mai. Ils s'ajoutent aux quatre ministres proclamés mardi au même endroit.
Ny Hasina Andriamanjato est ainsi désigné ministre des Affaires étrangères. Il était auparavant proche collaborateur d'Andry Rajoelina à la mairie, en tant que coordonnateur général de la Commune Urbaine d'Antananarivo (CUA). Sa nomination au poste de chef de la diplomatie n'est pas fortuite.
Ny Hasina Andriamanjato a dirigé mercredi, les émissaires d'Andry Rajoelina dont, entre autres, Monja Roindefo, pour une rencontre avec ceux de Marc Ravalomanana à Antanimena afin de tenter de dénouer la crise politique. >>>>>

L'Express 13.02.2009
ACHAT DE FORCE ONE. Le fmi attend d’autres précisions - L'explication sur la procédure d'achat de l'avion présidentiel a été jugée trop générale par le FMI. D'autres précisions sont demandées. - Le dossier ne risque pas d'être clos de si tôt. Les premières explications du gouvernement malgache sur la procédure d'achat de l'avion présidentiel ne satisfont pas encore le Fonds monétaire international (FMI). Selon Pierre van den Boogaerde, représentant local de cette institution, les informations étaient trop générales et manquaient d'éléments techniques. Le FMI attend des précisions de la part de la partie malgache qui, pour l'instant, n'a pas encore donné de calendrier. En attendant, l'examen du dossier Madagascar par son conseil d'administration ainsi que le déblocage de la cinquième tranche de la Facilité pour la réduction de la pauvreté et de croissance (FRPC) restent en stand by. >>>>>

Midi 13.02.2009
IAVOLOHA. La situation qui prévaut à Madagascar ne laisse pas indifférent le président de la commission de l'Union Africaine, Jean Ping. Rencontre Ravalomanana-Amara Essy - Le Président de la République, Marc Ravalomanana, a reçu, dans la matinée d'hier, au Palais d'Etat d'Iavoloha, l’ancien Président intérimaire de la Commission de l’Union Africaine à Madagascar, Amara Essy. Selon cette personnalité de l’Union africaine, « la situation qui prévaut à Madagascar ne laisse pas indifférent le Président de la commission de l’Union africaine, Jean Ping et le Président de l’Union africaine, Mouammar El-Kadhafi ». Et pour cette raison, il a été dépêché comme envoyé pour faire une évaluation de la situation et voir ce que l’Union Africaine peut apporter pour aider les Malgaches, et pour tenir, par la suite, un rapport auprès des dirigeants de l’organisation. >>>>>

Midi 13.02.2009
Vie à Tana. L'anarchie règne en maître - «Samy manao izay mahafinaritraritra azy amin'izao é!» Littéralement : «Chacun fait aujourd'hui ce qui lui plaît!». C'est la phrase sortie de toutes les bouches pour exprimer l'anarchie qui règne en maître dans la capitale depuis le début de la crise actuelle. Ce grand désordre pourrait notamment s'illustrer au niveau de trois domaines, entre autres, la circulation, les différents marchés et la pêche illicite en plein jour dans le marais Masay. >>>>>

Midi 13.02.2009
PPN: Une hausse anormale selon certains fournisseurs. A chaque jour qui passe le peuple malgache s'enfonce de plus en plus - Crise politique oblige, les prix des produits de première nécessité continuent de grimper sur le marché. Cependant certaines unités industrielles, fournisseurs des denrées de consommation courante   trouvent que la hausse de certains produits est anormale.
« Nous n'avons pas encore augmenté les prix de départ de nos produits et pourtant dans certains grands magasins de la Capitale, les prix de ces produits font l'objet d'une hausse de 25% » déplore le propriétaire d'une usine de transformation de produits laitiers. Une manière de dire que ces grands magasins profitent de la situation pour augmenter leur marge bénéficiaire. Le même phénomène de hausse anormale est d'ailleurs constaté pour l'huile alimentaire vendue moins cher dans les petites épiceries que dans les grandes surfaces. >>>>>

Midi 13.02.2009
Ambatoroka. L’insécurité s’installe dans le pays. Chaque jour ou presque, des bandes organisées sèment le trouble, de jour comme de nuit, organisant des cambriolages. Des rôdeurs autour de la villa du président de la FJKM - Hier vers 2 heures du matin, des rôdeurs ont été aperçus autour de la villa du président de la FJKM Lala Rasendrahasina à Ambatoroka. Selon les informations recueillies sur place, ces inconnus n’étaient pas entrés directement dans l’enceinte de la maison. Par deux fois, ils ont lancé quelque chose contre le bâtiment  visiblement dans le but de voir la réaction des gens se trouvant à l’intérieur. Alertés par ces bruits tout en craignant le pire, les propriétaires sont venus aux nouvelles accompagnés des éléments de sécurité. Deux personnes ont été vues à travers des trous derrière le mur de la partie est. Et selon toujours les informations, d’autres individus dont on ignore le nombre, ont été localisés un peu plus loin tapis dans l’ombre. >>>>>

AFP 12.02.2009
Madagascar's political rivals open talks - Madagascar's political rivals have begun talks aimed at ending weeks of unrest that has paralysed the Indian Ocean island and claimed nearly 100 lives, a French envoy said Thursday. French minister Alain Joyandet said delegations representing rival leaders President Marc Ravalomanana and Andry Rajoelina had opened negotiations on Wednesday.
"The dialogue is on since yesterday. Delegations are working. The negotiations are being conducted by Church leaders who are very important here," said Joyandet, France's Secretary of State for Cooperation.
Joyandet, who is part of the Indian Ocean Commission delegation to the Madagascan crisis, has already held separate talks with Ravalomanana and Rajoelina, who has accused the president of being a dictator. >>>>>

Les Nouvelles 12.02.2009
FIDH. Pour une commission d’enquête indépendante - Compte tenu des événements du samedi dernier, la Fédération internationale des droits de l’homme (FIDH), dans sa déclaration publiée lundi dernier, appelle à « la mise en place d’une commission internationale d’enquête indépendante sur la répression sanglante des manifestations » par la communauté internationale. - L’affrontement «démesuré» entre les forces de l’ordre et les partisans du TGV, qui a causé la mort de quelques dizaines de personnes a conduit la FIDH à considérer les actes de répression engagés par la garde présidentielle comme une violation des principes des droits de l’homme. En s’inspirant des dispositions de la charte africaine des droits de l’homme et des peuples, à cette fédération de constater : «l’usage de la force par la garde présidentielle était manifestement disproportionné. La ministre de la Défense nationale a démissionné, refusant de cautionner l’action des forces de sécurité contre les manifestants». >>>>>

kathweb (A) 12.02.2009
Frankreichs Bischöfe besorgt über Gewalt in Madagaskar - Frankreichs Bischöfe haben ihre Sorge über die Gewalt in Madagaskar zum Ausdruck gebracht. Sie unterstützten die Bemühungen der dortigen Bischofskonferenz um Vermittlung und einen Beitrag zum sozialen Frieden, erklärte der französische Bischofskonferenz-Vorsitzende, Kardinal Andre Vingt-Trois, am Donnerstag in Paris. Die Insel brauche Versöhnung, Gerechtigkeit und Frieden, heißt es in dem Schreiben an den madagassischen Bischofskonferenz-Vorsitzenden, Erzbischof Fulgence Rabemahafaly. >>>>>

VOA News 12.02.2009
Indian Ocean Delegation to Meet Madagascar Opposition Leader over Political Crisis - A delegation of the Indian Ocean Commission will be meeting deposed Antananarivo mayor Andry Rajoelina today as part of its effort to resolve Madagascar's political impasse. The commission is in Madagascar to assess the current political stalemate between embattled President Marc Ravalomanana and the former Antananarivo mayor. The commission met with Ravalomanana yesterday after ruling party partisans demonstrated in the capital to show their support for the president. Meanwhile, Rajoelina is calling for a fresh protest march today to demand President Ravalomanana's resignation. Malagasy journalist Mialy Randriamampianina tells reporter Peter Clottey there seems to be a lot of confusion among the general population. >>>>>

AFP 12.02.2009
SKorean firm may delay Madagascar farm project - A South Korean company said Thursday it may delay a controversial project to develop a huge area of Madagascar for farmland due to political unrest in the Indian Ocean nation.
"We may have to delay our investment in Madagascar mainly due to political instability there," Shin Dong-Hyun, managing director of the financing and strategic planning department of Daewoo Logistics, told AFP.
Last year the company won initial approval for the farm project, part of an effort to secure stable food supplies for wealthy but resource-poor South Korea. It planned to produce four million tons of corn and 500,000 tons of palm oil a year on a total area of 3.2 million acres (1.3 million hectares) -- almost half the size of Belgium. But the Madagascar government has yet to complete work on details of the deal such as rules on the use of the land, Shin said.
"We have done everything. We are still willing to invest there but the Madagascar government has failed to take steps which are needed for us to push ahead with our investment," Shin said. >>>>>

L'Express 12.02.2009
Mahamasina. Le TIM reprend du poil de la bête - Les partisans de Marc Ravalomanana ont réussi un tour de force, hier au stade de Mahamasina. Ils ont réalisé une contre-offensive aux manifestations de l’opposition. - Démonstration de force. 30 000 personnes d'après un connaisseur du lieu et 40 000 partisans du président de la République Marc Ravalomanana, selon le ministre des Affaires étrangères, Marcel Ranjeva. Telles sont les estimations du nombre de manifestants d’hier au stade de Mahamasina. Ils ont tenu une contre-offensive des manifestations dirigées par Andry Rajoelina sur la Place du 13 Mai.
Le meeting de soutien au chef de l’État s'est déroulé dans une ambiance de fête malgré la pluie. >>>>>

L'Express 12.02.2009
CRISE. Les médiateurs à pied d’œuvre - Des émissaires de Ravalomanana et de Rajoelina se sont retrouvés autour d'une table pour tenter de dénouer la crise politique. - Les négociations avancent, les manifestations continuent également. C'est en substance l'attitude du camp du président Ravalomanana et celui de Andry Rajoelina, « président de la Haute autorité de transition ».
Huit émissaires du camp du pouvoir et ceux de Andry Rajoelina se sont rencontrés hier à Antanimena. D'un côté, Jacques Sylla, président de l'Assemblée nationale, le sénateur Noël Rakotondramboa et Harison Randriarimanana et Ivohasina Razafimahefa, respectivement ministre de l'Environnement, des forêts et du tourisme et celui de l'économie, du commerce et de l'industrie ont représenté le régime.
L'équipe de Andry Rajoelina était représentée par Monja Roindefo, « Premier ministre de la transition», Ny Hasina Andriamanjato et Benja Razafimahaleo, « ministre des Finances et du budget ». Le général Désiré Philippe Ramakavelo était aussi présent.
Aucune information n'a filtré de la rencontre. Mais quelques confidences font état d'un « tour d'horizon » sur le dossier et l'absence d'entente sur l'issue de la crise. >>>>>

L'Express 12.02.2009
Le gouvernement évoque une « crise urbaine » - Le régime refuse de considérer la crise actuelle comme « politique ». Il évoque plutôt un phénomène socio-économique, circonscrit dans le milieu urbain.
« Il s'agit d'une crise urbaine », a déclaré Marcel Ranjeva, ministre des Affaires étrangères, hier à Anosy. >>>>>

L'Express 12.02.2009
INVESTISSEMENT. Daewoo pourrait renoncer à son projet - Le groupe sud-coréen Daewoo Logistics pourrait renoncer à son projet de plantation de maïs et de palmiers à huile à Madagascar. - L'information a été annoncée au cours d’une conférence de presse donnée mardi par la compagnie à son siège à Séoul, capitale de la Corée du Sud.
La chute du cours mondial du maïs a été avancée comme principale raison de sa décision. Il y a également l'instabilité politique qui règne à Madagascar depuis près de deux semaines. >>>>>

L'Express 12.02.2009
BAS QUARTIERS. L'insalubrité frappe la population - L'insalubrité commence à miner le quotidien des habitants des bas quartiers. Les grosses pluies entraînent plusieurs infections. - Les pluies de ces derniers jours aggravent l'insalubrité dans les bas quartiers de la capitale. L'eau n'est pas évacuée et se masse dans les ruelles, comme à Andavamamba, Manarintsoa, Antohomadinika et autres. La circulation devient même impossible. Les habitants doivent utiliser le système D pour traverser d'un lieu à l'autre. Des ordures se mélangent même avec ces eaux impropres. L'odeur qui s'en dégage devient insupportable. A ce problème s'ajoute le déversement des eaux des tinettes, faute de vidange.
« La situation n'évolue pas depuis des années, c'est comme si on était condamnés à vivre avec l'insalubrité » >>>>>

Midi 12.02.2009
Mahamasina. Les partisans du TIM ont répondu massivement à l’appel du bureau politique hier afin de montrer leur soutien au Président Ravalomanana. Le TIM fait le plein - Les partisans du Tiako i Madagasikara étaient venus massivement au stade municipal de  Mahamasina hier, afin de montrer leur soutien au Président Ravalomanana. Une véritable marée humaine a répondu à l’appel du bureau politique du parti, et ce, bien malgré la pluie. Outre les tribunes et les gradins, la pelouse était également bondée par une foule survoltée, avec des banderoles montrant des messages de soutien pour le président fondateur du TIM. Plusieurs régions de la Grande île étaient représentées à cette « démonstration de force ». On peut citer entre autres, les Régions Melaky, Bongolava et Vakinankaratra. >>>>>

Midi 12.02.2009
Dialogue et négociation. Le dialogue a commencé. Mais, ce n’est qu’un début. La mission de médiation pilotée par Ban Ki Moon porte déjà ses fruits. Ivohasina Razafimahefa et Monja Roindefo, chefs de délégations - 3 représentants de chaque camp. Le premier rapprochement entre les deux camps protagonistes a eu lieu hier au siège de la Conférence Episcopale malgache à Antanimena. La première négociation s’est déroulée sous la houlette du secrétaire général adjoint des Nations Unies chargé des Affaires Politiques Haile Menkerios. Et en présence du représentant du PNUD Xavier Leus et de l’ambassadeur des Etats-Unis Niels Marquardt.  >>>>>

Midi 12.02.2009
Groupement des parlementaires pour la Démocratie. 20 griefs contre le régime Ravalomanana - « Nous condamnons fermement ces actes de barbarie et exigeons la démission immédiate et sans condition du Président de la République. » C'est en ces termes que des anciens (de la Ière, de la IIème et de la IIIème République) et des actuels parlementaires (sénateurs et députés) concluent leur pétition où ils énumèrent 20 griefs contre le régime de Ravalomanana. Ces griefs se résument en violation grave et répétée de la Constitution. Ces anciens et actuels parlementaires constatent par ailleurs que plusieurs actes du Président de la République vont à l’encontre des Chartes des Nations Unies et de l’Union africaine sur les droits de l’homme et que le massacre d’Ambohitsorohitra constitue un crime contre l’Humanité. >>>>>

BBC 11.02.2009
Madagascar crowds brave cyclone - Up to 40,000 people have braved a cyclone to gather in Madagascar's capital to show support for President Marc Ravalomanana. - The stadium rally called by the president in Antananarivo was his first such attempt to counter weeks of almost daily opposition demonstrations. It came a day after a protest organised by his bitter rival, former mayor Andry Rajoelina, drew 5,000 people. >>>>>

Der Standard 11.02.2009
50.000 Präsidentenanhänger demonstrieren - Ende der Gewalt gefordert - Bürgermeister Rajoelina versuchte Kundgebung zu verhindern - Auf der von einem erbitterten Machtkampf erschütterten Tropeninsel Madagaskar haben rund 50.000 Menschen für den bedrängten Präsidenten Marc Ravalomanana demonstriert. In der Hauptstadt Antananarivo forderte die Menge am Mittwoch auf Transparenten ein Ende der Gewalt. Die Kundgebung in einem Stadion der Stadt verlief bis zum Mittag friedlich.
Ravalomananas Herausforderer Andry Rajoelina, der sich selbst zum Präsidenten einer Übergangsregierung ernannt hat, hatte am Vortag noch versucht, die Kundgebung zu verhindern. Seine Anhänger hatten die Bevölkerung dazu aufgerufen, zu Hause zu bleiben und das öffentliche Leben zum Erliegen zu bringen. >>>>>

taz 11.02.2009
Blutige Unruhen in Madagaskar. Der Daewoo-Deal - In Antananarivo eskaliert der Machtkampf. Oppositionsführer Andry Rajoelina macht sich den Unmut der Bevölkerung über die Korruption zunutze. Dazu gehört auch der Daewoo-Deal. - "Wir haben friedlich demonstriert", berichtet Jocelyn Ratolojanahary, die mit einer bandagierten Hand im größten Krankenhaus der Hauptstadt Antananarivo sitzt. "Ohne Vorwarnung haben die Sicherheitskräfte plötzlich das Feuer auf uns eröffnet." Auf Fernsehbildern lässt sich ihre Erzählung nachvollziehen: Wahllos schießen Polizei und Militär in die Menge. Panik kommt auf, zahlreiche Demonstranten werden zu Tode getrampelt. Mindestens 28 seiner Anhänger kommen bei der Kundgebung von Oppositionsführer Andry Rajoelina am vergangenen Samstag nach Polizeiangaben ums Leben, mehr als 200 Personen werden verletzt. >>>>>

IRIN 11.02.2009
Madagascar: What went wrong? - As emotions continue to run high in Madagascar's capital, Antananarivo, many people are asking who is to blame for the political turmoil in which over 100 people have died in anti-government protests organised by opposition leader and former mayor of the capital, Andry Rajoelina.
What was once a peaceful democracy movement has become part of a political struggle which reached a new low when security forces shot dead 28 people outside the presidential offices on 7 February.
"We want change," Henri, a teacher told IRIN at an anti-government demonstration in Antananarivo. "I am here because I believe the government has made mistakes. But change should be democratic - Rajoelina should find another way to show his opinion." >>>>>

petitioonline 11.02.2009
Savorovoro pôlitika malagasy / Crise politique malgache / Malagasy political crisis - To:  The Malagasy President and The Mayor of Antananarivo - Ho an'Andriamatoa isany Marc Ravalomanana sy Andry Rajoelina
Tompoko,
Manoloana ny savorovoro ara-pôlitika izay lalovan’i Madagasikara amin’izao fotoana izao, izahay olompirenena malagasy na hafa dia manasonia ity fitakiana ity ho anareo mirahalahy mianaka sy ireo olona manohana anareo avy, mba hanaiky hiroso amin’ny fifampiresahana mba hamahana ao anatin’ny fotoana fohy ireo olana miteraka ny disadisa aminareo, ka mba tsy hijery afa-tsy ny tombontsoa ambonin’ny firenena sy ny vahoaka malagasy. >>>>>

Afrique en ligne 11.02.2009
France says only dialogue will resolve Madagascar crisis - Only a direct dialogue, supported by the international community, between Madagascar President Marc Ravalomanana and Antananarivo Mayor, Andry Rajoelina, can take the country out of the current political deadlock facing it, according to the spokesman of the French Foreign ministry, Eric Chevallier.
"We still believe that a solution to the crisis in Madagascar can only be found through dialogue. We should not be mistaken: the solution will only come from the Malagasy people themselves, not from the international community," Chevallier warned in a press briefing here Tuesday. >>>>>

L'Express 11.02.2009
Gouvernement de « transition » - Andry TGV nomme quatre ministres - La « transition » de Andry Rajoelina met en place les dispositifs nécessaires. La nomination des ministres au sein du gouvernement Monja Roindefo a débuté hier. - Monja Roindefo, Premier ministre désigné par le dirigeant du mouvement de contestation Andry Rajoelina, commence à composer les membres de son gouvernement. Il a présenté, hier sur la place du 13 mai à Analakely, la première vague de ses ministres qui se chargeront du bon fonctionnement de la machine administrative.
Le contrôleur général de la police nationale, Organès Rakotomihantarizaka, est ainsi nommé ministre de la Sécurité intérieure. Le département de l'Intérieur et de la réforme administrative est confié à Manantsoa Masimana qui n'est autre que l'actuel directeur de cabinet du ministre de l'Intérieur du gouvernement Charles Rabemananjara.
Le jeune maire indépendant élu à Ankadinandriana dans le district d'Antananarivo Avaradrano, Hajo Andrianainarivelo, quant à lui est désigné ministre de la Décentralisation et de l'administration du territoire. Et l'opérateur économique Benja Razafimahaleo, directeur général de Sacimen, s'occuperait du ministère des Finances et du budget. >>>>>

L'Express 11.02.2009
FORCES ARMEES. Le Chef d’état-major remplacé - Deux des trois premiers responsables de l’état-major mixte opérationnel (EMMO/ Nat) ont été remerciés en l’espace de 15 jours, pendant la crise politique. - La valse au sein du haut commandement de l’armée continue. Après le changement à la tête du commandement à la Gendarmerie nationale, le chef d’état-major général de l’armée est aussi touché par le phénomène.
Le général Lucien Rakotoarimasy n’est plus le chef d’état-major général de l’armée (CEMGAM). Il est remplacé par le général Edmond Ernest Rakotomahandry. La décision a été prise au cours du conseil des ministres hier. >>>>>

L'Express 11.02.2009
Contre manifestation. Le TIM se mobilise à Mahamasina - Les supporters du chef de l’État se retrouveront à Mahamasina ce jour pour une démonstration de force dans la capitale. - Les partisans du président Ravalomanana lancent une contre-offensive des manifestations tenues par Andry Rajoelina sur la Place du 13 Mai. Ils se donnent rendez-vous ce jour au Stade de Mahamasina pour une démonstration de force.
«Nous voulons nous exprimer publiquement après nous être tus. Nous souhaitons travailler, étudier et avoir la paix, nous sollicitons également le rapprochement des deux camps (le président Ravalomanana et Andry Rajoelina», a déclaré hier le député Raharinaivo Andrianantoandro, porte-parole et membre du bureau politique du Tim. >>>>>

Midi 11.02.2009
Médiation. Les deux émissaires auront pour mission d’évaluer la situation dans le pays. Ils apporteront également leur médiation. Alain Joyandet et Amara Essy dans nos murs - Le Secrétaire d’Etat chargé de la Coopération et de la Francophonie, Alain Joyandet débarque aujourd’hui dans la Grande île. D’ailleurs, il a déjà fait une annonce sur le canal « i télé », jeudi dernier, comme quoi il s’est dit prêt à venir à Madagascar si cela s’avérait nécessaire. Il sera à la tête d’une délégation qui aura notamment pour objectif d'évaluer la situation à Madagascar.
(...) De son côté, la commission de l’Union Africaine a également dépêché un émissaire. Il s’agit de Amara Essy qui est censé être dans nos murs depuis hier, tard dans la soirée. Ce dernier n’en est pas à son premier séjour dans la Grande île. En effet, lors des événements de 2002, il était alors Secrétaire Général de l’Organisation de l’Unité Africaine. Amara Essy a apporté son concours pour « régler » le conflit qui a opposé le camp de l’amiral Didier Ratsiraka et les partisans de Marc Ravalomanana. >>>>>

Midi 11.02.2009
TGV contre PDS. L'issue de la demande de sursis à exécution de l'arrêté instituant une Délégation spéciale au sein de la CUA sera connue dans la matinée. Verdict du Conseil d'Etat ce jour - >>>>>

Midi 11.02.2009
Tourisme. Les réservations du 1er trimestre annulées - Des milliers de personnes risquent de se retrouver au chômage technique dans les prochaines semaines à moins qu’il y ait une issue dans cette crise. 
La crise politique que traverse le pays est loin d’être bénéfique pour le tourisme et pour l’économie du pays en général. L’on apprend alors du Président du Conseil d’Administration de l’office National Malgache du Tourisme, Joël Randriamandranto, que les réservations pour les mois de janvier, février et mars sont pratiquement toutes annulées. Ce qui veut dire qu’aucun touriste ne viendra dans la Grande île durant le premier trimestre de cette année. >>>>>

Der Standard 10.02.2009
Machtkampf dauert an - Oppositionsführer Rajoelina ernennt Gegenregierung - Friedliche Kundgebung mit tausenden Teilnehmern - (...) Der von Rajoelina am Samstag eingesetzte "Ministerpräsident" Monja Roindefo verkündete bei der Versammlung die Namen der neuen "Minister" für Innere Sicherheit, Finanzen, Inneres und Dezentralisierung. Bis zum Ende der Woche werde er die Namen weiterer Minister angeben, sagte Roindefo. Seine Regierung werde die Arbeit am Montag aufnehmen.
(...) Rajoelinas Anhänger haben außerdem bereits mehrfach versucht, Stimmung gegen deutsche Berater zu machen, die von Ravalomanana ins Land geholt worden sind. Vor Rajoelinas Auftritt sprach ein Redner davon, dass an dem Blutbad angeblich auch "deutsche Söldner" beteiligt gewesen seien. Insgesamt leben nach Angaben der deutschen Botschaft rund 350 Deutsche in der Inselrepublik. >>>>>

Les Nouvelles 10.02.2009
Leçon d’Histoire - L’Histoire, dit-on, est un éternel recommencement et à chaque décennie Madagascar le prouve, malheureusement. Nous sommes à l’enseigne du perpétuel retour à la case départ. Après la colère et par-dessus le déshonneur, une question demeure : que retenons-nous de nos erreurs ? Ou plutôt, que choisissons-nous de retenir ?
Avait-il fallu cet inexcusable carnage d’Ambohitsorohitra pour qu’enfin les protagonistes se décident aux pourparlers ? Avait-il fallu que la colère de la rue soit aussi dense au point de se muer en un incontrôlable raz-de-marée pour qu’enfin, l’on daigne faire honneur au dialogue, ce qui aurait pourtant été la chose la plus élémentaire dans un conflit ? >>>>>

AFP 10.02.2009
Madagascar opposition urges general strike - Opposition leaders in Madagascar called Tuesday on workers in the capital to observe a general strike as thousands of anti-government demonstrators held fresh street protests.
Opposition leader Andry Rajoelina urged a crowd of 5,000 demonstrators in Antananarivo's main square to back the strike on Wednesday.
"Tomorrow nobody will leave their homes. Workers will not report for work and pupils will not got to school," said Rajoelina, who is embroiled in a bitter power struggle with President Marc Ravalomanana. >>>>>

Xinhua 10.02.2009
Journalist college in Madagascar urges media to stop provocation - The college of journalists in Madagascar has urged certain media to stop their appeals for hatred and provocations among Madagascans.
In a statement published by a French-language daily, Le Quotidien, here on Tuesday, the college, "Ordre des journalistes àMadagascar" (OJM) in French, called its colleagues for more restraint and to stop the hatred, incitement, rumors and misinformation in their news items and editorial line.
"The OJM deplored the recent events taking place around the presidential palace, which resulted in the death of a colleague from a private TV and radio station and other compatriots," the statement said. >>>>>

Reuters 10.02.2009
Daewoo says may delay Madagascar corn planting plan - South Korea's Daewoo Logistics said on Tuesday it might delay its massive corn plantation plan in Madagascar due to political instability and weak commodity prices, a move that could signal the first withdrawal of major foreign investment from the Indian Ocean island nation.
Two weeks of civil unrest stoked by a power struggle between Madagascar's president and a sacked mayor of the capital have killed more than 125 people, worrying companies keen to make investments.
Daewoo has sought to develop an area of Madagascar larger than Qatar to plant corn, with a long-term aim to replace more than half the corn that South Korea, the world's third-largest corn buyer, imports mainly from the United States and South America. >>>>>

WELT ONLINE 10.02.2009
Präsident Madagaskars rechtfertigt Schüsse - Angehörige nehmen Abschied von den 28 Toten - UN vermitteln - Verteidigungsministerin tritt zurück - Mit einer Fernsehansprache wandte sich der amtierende Staatspräsident Madagaskars, Marc Ravalomanana, an die Nation. "Man hat die Leute aufgehetzt, sich vor dem Präsidentenpalast zu versammeln, um die Macht zu übernehmen", sagte Ravalomanana. "Eine riesige Menge", die man nicht mehr habe kontrollieren können und die versucht habe, den Ambohitsorohitra-Palast zu stürmen. Es war eine dürftige Erklärung, weshalb die Präsidentengarde am Samstagabend in die vor dem Palast versammelte Menge geschossen hatte. >>>>>

CRI.cn 10.02.2009
Madagassische Konfliktparteien akzeptieren UN als Vermittler - Nach seiner Ankunft in der Hauptstadt Madagaskars am Montag, erklärte UN-Sonderbotschafter Haile Menkerios, die beiden Konfliktparteien hätten UN-Generalsekretär Ban Ki Moon übereinstimmend als Vermittler akzeptiert.
Menkerios traf sich sowohl mit dem madagassischen Präsidenten Marc Ravalomanana als auch mit Oppositionsführer Andry Rajoelina. Beide Seiten bedauerten den am letzten Wochenende ausgebrochenen blutigen Konflikt in Antananarivo. >>>>>

L'Express 10.02.2009
PLACE DU 13-MAI. Andry Rajoelina appelle à une grève générale - Le dirigeant du mouvement de contestation, Andry Rajoelina, a ordonné le renforcement de la pression. Il a durant la journée de deuil, hier, lancé un appel à une grève générale illimitée. Pour commencer, les manifestants accueilleront ce jour sur la Place du 13-Mai les membres du gouvernement de Monja Roindefo, « Premier ministre de la transition » proclamé samedi au même endroit.
L'ancien maire d'Antananarivo a aussi renouvelé sa promesse de conduire la lutte jusqu'à ce qu’elle atteigne son but. Cette déclaration a été faite devant les cercueils renfermant les corps d'une partie des victimes tuées samedi à Ambohitsorohitra ainsi que des partisans encore très émus par la tragédie.
(...) Monja Roindefo est, quant à lui, revenu sur la mise en place de son « gouvernement». « Nous allons le faire ensemble », a-t-il affirmé mais sans évoquer le processus à suivre. >>>>>

L'Express 10.02.2009
MEDIATION DES NATIONS UNIES. Possible dialogue entre le Président et Rajoelina - Un dialogue, sous les auspices des Nations unies se profile entre Ravalomanana et Rajoelina. Mais si ce dernier a déjà fait savoir ses conditions, le chef de l'Etat garde les siennes secrètes. - La tentative des Nations unies pourrait être plus fructueuse. A en croire l'assistant au secrétaire général des Nations unies, Hailé Menkerios, le président Ravalomanana et Andry Rajoelina, semblent avoir tous deux accepté la médiation proposée par le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki Moon.
« Le secrétaire général a offert ses bons offices, et si les deux parties acceptent, il est prêt à faire la médiation. Le président a favorablement accueilli cette offre, le maire également », a fait savoir Hailé Menkerios à l'issue de sa rencontre avec le fondateur des Tanora malaGasy Vonona (TGV) au domicile de ce dernier à Ambatobe.
Après les premières tentatives ratées par les diplomates en poste à Antananarivo et par le conseil œcuménique des Eglises chrétiennes (FFKM), voici donc une nouvelle chance de dialogue entre les deux protagonistes de la crise.
Conditions
Jusqu'ici, rien ne permet pourtant de croire qu'une rencontre puisse réellement avoir lieu. Plusieurs rendez-vous ont déjà été retenus par le passé, mais aucun ne s'est concrétisé. >>>>>

L'Express 10.02.2009
UNION EUROPÉENNE. Poursuite des engagements - La crise politique actuelle n'affecte pas les engagements de l'Union européenne à Madagascar. Aucune suspension de financement dans le cadre du Fonds européen de développement (FED) n'est encore à craindre pour le pays. Selon Jean-Claude Boidin, ambassadeur local de l'Union européenne, les difficultés logistiques sont néanmoins à prendre en compte car elles risquent de perturber les activités. Cela peut concerner la fermeture des ministères ou bien les questions de sécurité. >>>>>

L'Express 10.02.2009
Pillages. 39 arrestations depuis samedi - Les arrestations se multiplient après les pillages de samedi. 39 individus ont été appréhendés à Andranomahery, Ankorondrano et Tsaralalàna. - Les forces de l’ordre ont procédé à 39 arrestations après les séries de pillages de samedi.Trente pilleurs ont été pris en flagrant délit au centre commercial Cap 3000 Andranomahery samedi vers 19h30. «Ils étaient quelques centaines. Une première meute n'a fait que passer. C’est la deuxième qui a assailli les locaux », rapporte le gardien. Ce dernier indique que les assaillants ont arraché le portail qui était verrouillé avec un cadenas en un clin d’œil. Ils ont ensuite dévalisé le rez-de-chaussée, le premier et le deuxième étages selon ce témoin oculaire. Au total, six bureaux et sept boutiques ont été pillés. >>>>>

Midi 10.02.2009
Défense Nationale. Un homme de la Présidence, le vice-amiral Mamy Ranaivoniarivo, succède à  Manorohanta Cécile. Un acte de courage, reconnaît-on. En outre, on salue par ailleurs, une succession « fraternelle » entre deux grands esprits à la tête de ce département plus que jamais sensible. Manorohanta Cécile démissionne - Première démission. Manorohanta Cécile démissionne du gouvernement, en tant que ministre de la Défense Nationale. Sa lettre de démission a été rédigée et signée 24 heures après le carnage d'Ambohitsorohitra. Mais, la missive n'a été remise au Président de la République qu'hier dans la matinée. « En tant que mère de famille, la foi et l'éducation que j'ai reçues ne me permettent pas d'accepter ce bain de sang dont mes compatriotes sont victimes. », évoque Manorohanta Cécile dans sa lettre de démission. « Il a été convenu au niveau du gouvernement que les forces de l'ordre ont pour mission de protéger les gens et leurs biens. », rappelle la ministre démissionnaire. Manorohanta Cécile a été la grande absente du Conseil des ministres tenu hier matin à Iavoloha. Le Président de la République, ne voulant pas laisser vacant le poste de ministre de la Défense en cette période de crise, a immédiatement nommé son directeur de cabinet militaire, le vice-amiral Mamy Ranaivoniarivo, pour remplacer Manorohanta Cécile. En tout cas, celle de Manorohanta Cécile est la première démission du gouvernement depuis la crise. >>>>>

Midi 10.02.2009
Tuerie d'Ambohitsorohitra. Pas de Préfet, pas de sommations ! - Attroupement. Après la tuerie d'Ambohitsorohitra, la question de la sommation provoque la polémique.  Le texte de base, à savoir l'ordonnance n°60-104 du 21 septembre 1960 relative aux attroupements stipule en son article 4, paragraphe 2 que « Si l'attroupement est sans armes, le représentant de l'ordre public exhortera les citoyens à se disperser. S'ils ne se retirent pas, trois sommations sont successivement faites. Après la troisième sommation demeurée sans effet, l'attroupement sera dispersé par la force ». >>>>>

Midi 10.02.2009
Tourisme : une pluie d’annulations des touchés de navire - «Toutes les arrivées de navires dépendent de l'évolution de la situation qui prévaut dans notre pays car nous ne pouvons pas assurer la sécurité des touristes». C’est en ces termes qu’Andrianjatovo Elianne, présidente du GITH (Groupement Interprofessionnel du Tourisme et de l’Hôtellerie) de Toamasina et directrice de l’Ariam Tourisme a répondu concernant la prochaine escale des bateaux de croisière. Et ceci avant d’ajouter que la visite de croisière prévue pour mercredi 11 prochain est incertaine et pourrait être annulée.
(...) Dernièrement, le passage du bateau Albaros Phenix du 1er février est aussi ajourné. Pourtant, ce dernier devrait débarquer avec 700 touristes allemands. Tandis l’Europa Costa avec 1500 touristes dont 400 prévus pour l’excursion et les restes pour le shopping dans la capitale économique. >>>>>

Global Voices 10.02.2009
Madagascar: Bloggers react to Red Saturday's bloodshed - >>>>>

ZEIT ONLINE 09.02.2009, 17:48 Uhr
Nach blutigen Demonstrationen: Madagassische Verteidigungsministerin tritt zurück - Nach der blutigen Eskalation des Machtkampfes auf Madagaskar ist die Verteidigungsministerin Cecile Manorohanta am Montag zurückgetreten. Indes gehen die Proteste gegen die Regierung weiter. - "Nach Nach allem was vorgefallen ist habe ich beschlossen, ab sofort nicht mehr Teil dieser Regierung zu sein", sagte die madagassische Verteidigungsministerin im Rundfunk und trat zurück. In der Hauptstadt Antananarivo nahmen rund 15 000 Menschen Abschied von den jüngsten Opfern des Konflikts. Sie zogen bei einer öffentlichen Trauerfeier an den aufgereihten Särgen vorbei und erwiesen den Toten die letzte Ehre. >>>>>

Reuters 09.02.2009, 17:12 Uhr
Ministerin tritt nach Gewalt-Eskalation in Madagaskar zurück - (...) Manorohantas Rücktritt dürfte den Machtkampf in Madagaskar verschärfen. Sie war einst eine enge Verbündete von Präsident Marc Ravalomanana, der erbittert mit dem abgesetzten Bürgermeister der Hauptstadt Antananarivo, Andry Rajoelina, um die Macht auf der an Bodenschätzen reichen Tropeninsel ringt. >>>>>

allAfrica 09.02.2009
Reporter sans Frontières. Madagascar: Dismay At Fatal Shooting of TV Reporter Covering Anti-Government Demonstration - Reporters Without Borders is shocked to learn that Ando Ratovonirina of privately-owned Radio et Télévision Analamanga (RTA) was shot dead while covering an anti-government demonstration outside the presidential palace in Antananarivo on 7 February.
The 25-year-old reporter and cameraman was among the scores of people who were killed or wounded when security forces opened fired on the protesters.
"Like all those mourning an unnecessary death, our first thoughts are for the victim's family as well as for the RTA staff, who are traumatised by the loss of their young colleague," Reporters Without Borders said. "We hail the courage of independent journalists who do their best to cover the political unrest in Madagascar despite threats, intimidation and a disturbing level of violence. It is not right that a journalist should have to pay with his life for trying to report the news for his fellow citizens." >>>>>

WELT ONLINE 09.02.2009, 16:16 Uhr
28 TOTE DEMONSTRANTEN. Präsident Madagaskars rechtfertigt Blutbad - Nach der blutigen Niederschlagung einer Protestkundgebung in Madagaskar ist die Verteidigungsministerin des Inselstaates zurückgetreten. Der amtierende Staatspräsident Madagaskars, Marc Ravalomanana, wandte sich an die Nation, sprach von Volksaufhetzung und verteidigte die Präsidentengarde. - Mit einer Fernsehansprache wandte sich der amtierende Staatspräsident Madagaskars, Marc Ravalomanana, an die Nation. „Man hat die Leute aufgehetzt, sich vor dem Präsidentenpalast zu versammeln, um die Macht zu übernehmen“, sagte Ravalomanana. „Eine riesige Menge“, die man nicht mehr habe kontrollieren können und die versucht habe, den Ambohitsorohitra-Palast zu stürmen. Es war eine dürftige Erklärung, weshalb die Präsidentengarde am Samstagabend in die vor dem Palast versammelte Menge geschossen hatte. >>>>>

BBC 09.02.2009
Deadly power struggle lays Madagascar low - Madagascar's opposition, which had seemed to be running out of steam, is likely to be given fresh impetus by the shooting dead of 28 of its supporters on Saturday. - The government now has blood on its hands. Such bloodshed is not unheard of in Madagascar but it is rare.
People had hoped that the political crisis in 2002 which brought Marc Ravalomanana to office represented the last rites of the bad old days. Stability and growth would follow. That will seem a fairytale in the wake of these killings.
'Red zone' - The presidential palace, a beautiful French colonial building perched on a hillside in the very centre of Madagascar's capital Antananarivo, has always been heavily protected. >>>>>

AFP 09.02.2009
Madagascar defence minister quits over bloodbath - Madagascar's defence minister on Monday announced her resignation in protest at the police shooting of opposition supporters this weekend that left 28 dead and drew international condemnation. As the power struggle between President Marc Ravalomanana and opposition leader Andry Rajoelina escalated, Cecile Manorohanta said she did not want to remain in a government that condoned the shooting of civilians.She was promptly replaced in the cabinet by the chief of military staff, Mamy Ranaivoniarivo, a defense ministry spokesman told AFP.
"In this period of political crisis, I extend my condolences and moral support to the families who suffered losses," Manorohanta said in a statement read on the private radio channel Antsive. "As a mother, I do not tolerate this violence," she said.
"It was agreed at government level that the security forces were meant to protect the population and its property... After all that has happened, I decide as of now to no longer remain part of this government." >>>>>

AFP 09.02.2009
Madagaskars Verteidigungsministerin tritt nach Unruhen ab - Nach den regierungskritischen Protesten mit 28 getöteten Demonstranten in Madagaskar hat Verteidigungsministerin Cécile Manorohanta ihren Rücktritt angekündigt. Nach den Geschehnissen habe sie entschieden, nicht mehr länger der Regierung angehören zu wollen, erklärte Manorohanta. Sie drücke "in dieser Zeit der politischen Krise" den Hinterbliebenen ihre Anteilnahme aus.
(...) Die Vereinten Nationen riefen die Regierung des Landes auf, die Verantwortlichen für den Tod der 28 Demonstranten vor Gericht zu stellen. Den Tätern solle rasch ein fairer Prozess gemacht werden, erklärte eine Sprecherin von UN-Generalsekretär Ban Ki Moon in New York. >>>>>

Die Presse 09.02.2009
Öffentliche Trauerfeier nach Blutbad auf Madagaskar - Nach der blutigen Niederschlagung einer Protestkundgebung mit Dutzenden Toten in Madagaskar hat am Montag eine öffentliche Trauerfeier für die Opfer begonnen. Tausende zogen in einer Sporthalle der Hauptstadt Antananarivo an den aufgereihten Särgen vorbei und erwiesen den Toten die letzte Ehre. Der selbst ernannte Präsident Andry Rajoelina hat den Montag zum nationalen Trauertag erklärt.
Der UNO-Sondergesandter Haile Menkerios wollte am selben Tag mit den beiden Konfliktparteien Möglichkeiten für eine Beilegung des Machtkampfs ausloten, bei dem bereits mehr als 100 Menschen ums Leben gekommen sind. >>>>>

euronews 09.02.2009, 07:49 CET
Blutige Proteste in Madagaskar - Der Machtkampf auf der Tropeninsel Madagaskar wird immer blutiger. Allein an diesem Wochenende sind bei der Niederschlagung einer Protestkundgebung dutzende Menschen getötet und mehr als 300 verletzt worden. Das deutsche Auswärtige Amt hat eine Reisewarnung für die vor Afrika gelegene Insel ausgesprochen. Das Militär hatte nach einer Kundgebung der Opposition mit automatischen Waffen auf die Demonstranten geschossen und richteten dabei ein Blutbad an. >>> mit Video >>>

euronews 09.02.2009
Madagascar s’enfonce un peu plus dans la crise après un nouveau week-end de violence >>> avec video >>>

euronews 09.02.2009
Madagascar protests go on as death toll rises - >>> with video >>>

Der Tagesspiegel 09.02.2009
Blutiger Machtkampf in Madagaskar - Bürgermeister gegen Staatschef / Soldaten feuern in Protestzug - Völlig unvermittelt ist die afrikanische Tropeninsel Madagaskar in den vergangenen Wochen von bürgerkriegsähnlichen Unruhen erschüttert worden. Auslöser der blutigen Proteste, bei denen inzwischen etwa 150 Menschen uns Leben kamen, ist dabei offenbar ein erbitterter Machtkampf zwischen Staatschef Marc Ravalomanana und Andry Rajoelina, dem neuen Oberbürgermeister der Hauptstadt Antananarivo.
Die Regierung hatte den Bürgermeister letzte Woche absetzen lassen, nachdem sich dieser einseitig zum neuen starken Mann des Landes erklärt und für das Wochenende die Präsentation einer Übergangsregierung angekündigt hatte. Zeitgleich hatte sich der 34-jährige Rajoelina, der zuvor als Discjockey arbeitete, an die Spitze einer Protestbewegung gegen Ravalomanana gestellt, dem er Selbstbereicherung, Verschwendungssucht und die Missachtung der Pressefreiheit vorwarf. >>>>>

L'Express 09.02.2009
Manifestation. Bain de sang à Ambohitsorohitra - Samedi à Ambohitsorohitra, les éléments armés chargés de la garde palais d’état ont tiré sur les manifestants. Le bilan est très lourd. - Quatre, cinq, six personnes, à première vue, gisent à 60 mètres du portail du palais d'état d'Ambohitsorohitra après deux rafales successives de tireurs qui se cachent derrière le mur d’enceinte du bâtiment présidentiel. Au milieu d'elles, un homme d’une cinquantaine d’années touché au ventre lève sa main droite pour demander du secours. Sa chemise s’imprègne de son sang qui continue de couler.
Ce n'est que quelques minutes plus tard qu'une dizaine de jeunes manifestants osent s’aventurer de son côté pour ramasser les corps et aider les blessés à s'éloigner. Des journalistes qui se camouflent dans un hôtel près du palais d'état, ont un sursaut de surprise en voyant à travers la vitre le corps de leur jeune confrère cameraman de la télévision RTA transporté par trois jeunes gens. Ces derniers l'amènent vers la foule devant le siège de la banque BMOI à Antaninarenina. >>>>>

L'Express 09.02.2009
7 FÉVRIER 2009. Chaque camp blâme l’autre - Malgré les morts et les blessés, les discours des deux camps sont loin de prôner l’apaisement. Ils se rejettent la responsabilité. - (...) « Il (Andry Rajoelina) a amené les gens à venir prendre le palais présidentiel, ce qui est une chose inadmissible, alors qu’il ne les maîtrise pas », a déclaré le chef de l’État dans un communiqué radiodiffusé et télévisé diffusé en boucle sur les chaînes nationales et sur les ondes de ses radios. Mais «vous avez les mains tâchées du sang de vos compatriotes », a, de son côté, clamé Andry Rajoelina, d’une voix enrouée, sur la télévision Viva. « Il n’y avait personne à protéger dans le Palais, et la défense des bureaux qui s’y trouvent ne nécessitait pas autant de sang versé », a-t-il ajouté. >>>>>

L'Express 09.02.2009
PLACE DU 13 MAI. Rajoelina nomme Monja Roindefo « PM » - Pour montrer l'équilibre régional au sein de son équipe, Andry Rajoelina a nommé Monja Roindefo, un côtier de la région sud de Madagascar, comme Premier ministre de son « gouvernement ». - Andry Rajoelina, principal opposant de Marc Ravalomanana, a franchi un nouveau palier samedi à la place du 13 mai à Analakely. Pour répondre à l'aspiration de ses partisans, le maire d'Antananarivo Renivohitra a dévoilé l'esquisse de sa stratégie en nommant le premier ministre de son contre-gouvernement.
Perle Rasoloarijao, adjoint au maire de la CUA, lors de son intervention devant une marée humaine à Analakely, a ensuite procédé à la présentation de Monja Roindefo Zafitsimivalo, désormais numéro un de son gouvernement. >>>>>

Midi 09.02.2009
Samedi noir. Juste à cet instant, les tirs et les rafales ont commencé à crépiter. En provenance du Palais. Des morts et des blessés gisant partout. Tuerie à Ambohitsorohitra - Après la présentation « officielle » du Premier ministre Monja Roindefo, sur la Place du 13 mai, avant-hier, vers13h30. Andry TGV a annoncé à la foule, que le palais d'Ambohitsorohitra servira de bureau au PM. Etant donné, a-t-il dit que le domaine relève de la commune. Tout de suite après, la marée humaine s'est mise en marche. Point de ralliement Antaninarenina. Vers 14h, Monja Roindefo à bord d'un 4X4 double cabine de couleur grise, fit irruption à Antaninarenina, en face du Buffet du jardin. Emporté par le cri de ralliement et des chants patriotiques, le fils du feu Monja Jaona s'est adressé à l'assistance et aux forces de l'ordre, du haut d'un autre 4X4. >>>>>

Midi 09.02.2009
Nations Unies. Rencontre avec les parties ce jour - Arrivé avant-hier matin par le vol de Kenya Airways, Haile Menkerios, assistant du Secrétaire Général des Nations Unies pour les affaires politiques, effectuera des visites officielles ce jour. A son arrivée à Ivato, l'émissaire de Ban Ki-moon a fait savoir qu'il s'agit d'une mission d'observation pour évaluer la situation avec toutes les parties concernées et pour voir ensuite comment les Nations Unies peuvent les aider à arriver à des solutions pacifiques pour rétablir la paix et la stabilité à Madagascar. >>>>>

Midi 09.02.2009
Garde présidentielle. Des armes sophistiquées - En entendant les coups de feu se poursuivre du côté d'Antaninarenina, les gens venus nombreux samedi aux urgences et à la morgue de l'hôpital Joseph Ravoahangy Andrianavalona croyaient que les hommes de l'EMMO/Nat. étaient en train d'assiéger les éléments de la garde présidentielle postés à l'intérieur du palais d'Ambohitsorohitra. Ce qui n'était pas le cas puisque l'EMMO/Nat. et/ou l'EMMO/Reg. s'efforçaient plutôt de disperser les hordes de pilleurs surgis d'on ne sait où et à la solde d'on ne sait qui, tandis que c'était le sauve-qui-peut général dans les rangs des manifestants.   Lesquels fuyaient le quartier d'Antaninarenina que les pillards en question devaient au contraire, investir pour s'en prendre aux bijouteries de la place. Et aussi au ministère des Finances et du Budget où des ordinateurs ont été emportés dans deux étages, même si ce département se trouvait dans le champ de tir de la garde présidentielle. « Cette dernière était visiblement équipée de fusils à lunettes dotés de viseur à laser », selon des témoins qui ont vu des « petites lumières rouges » se projeter sur les cibles. >>>>>

Midi 09.02.2009
Reportage fusillade Ambohitsorohitra. Dans les couloirs de l’HJRA - Les blessés se comptent par centaines, les morts éparpillés par terre sur les carreaux froids de la morgue. Les cris de détresse se mêlent à ceux de la douleur. Médecins et infirmiers sont débordés. Telle était la vision d’horreur à laquelle on a assisté à l’hôpital HJRA (Hôpital Joseph Ravoahangy Andrianavalona) à Anosy, hier vers 15h30. En effet, quelques minutes suivant la sanglante répression de la garde présidentielle à Ambohitsorohitra, les ambulances et autres voitures arrivent tour à tour pour amener les blessés mais aussi, pour transporter les corps inanimés. >>>>>

CNN 09.02.2009
26 dead in Madagascar violence - U.N. Secretary-General Ban Ki-moon has urged the leaders of Madagascar to resolve their differences after an anti-government rally a day earlier turned violent and left more than two dozen people dead. - In a statement issued by his spokesperson, Ban deplored the violence and called Sunday on authorities "to urgently initiate a fair process by which those responsible will be brought to justice."
Ban also blamed the "tragedy" on a "lack of restraint on all sides."
"The Secretary-General calls upon all concerned parties to resolve their differences through peaceful and democratic means and through the exercise of responsible leadership," according to the statement. >>>>>
CNN Video >>>>>

WELT 09.02.2009
Brutale Soldaten: Demonstration auf Madagaskar endet in Blutbad - Auf Madagaskar haben Soldaten nach einer Kundgebung der Opposition in der Hauptstadt ein Blutbad angerichtet. Nach einer Kundgebung des selbst ernannten Präsidenten Andry Rajoelina schossen sie ohne Vorwarnung aus automatischen Waffen auf tausende Demonstranten und töteten mehrere Dutzend von ihnen. - Auf der Insel Madagaskar haben Soldaten einen Marsch von Regierungsgegnern gewaltsam aufgelöst und ein Blutbad unter den Demonstranten angerichtet. Wie die Behörden am Sonntag mitteilten, wurden mindestens 28 Menschen getötet und über 160 weitere verwundet. Die Armee hatte am Samstag vor dem Präsidentenpalast in die mehrere tausend Demonstranten zählende Menge geschossen. Hintergrund der Unruhen ist die Rivalität zwischen Präsident Marc Ravalomanana und Oppositionsführer Andry Rajoelina. >>>>>

Deutsche Welle 09.02.2009
UN bieten Madagaskar Hilfe an - Nach den blutigen Ausschreitungen im Machtkampf auf Madagaskar hat UN-Generalsekretär Ban Ki Moon seine Unterstützung angeboten. Der politische Konflikt müsse friedlich gelöst werden, ließ Ban in New York erklären. >>>>>


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